Journées de la femme entrepreneure 2024: Les femmes sensibilisées aux effets néfastes du changement climatique

Leurs actions multiples sur l’écosystème jouent un rôle important dans la gestion des conséquences néfastes du changement climatique. (Ph: Dr)
Leurs actions multiples sur l’écosystème jouent un rôle important dans la gestion des conséquences néfastes du changement climatique. (Ph: Dr)
Leurs actions multiples sur l’écosystème jouent un rôle important dans la gestion des conséquences néfastes du changement climatique. (Ph: Dr)

Journées de la femme entrepreneure 2024: Les femmes sensibilisées aux effets néfastes du changement climatique

Le 14/08/24 à 15:55
modifié 14/08/24 à 22:44
Autour du thème « Investir dans les femmes du N’Zi pour accroître leur résilience face aux effets du changement climatique », les Journées de la femme entrepreneure (Jfen) ont démarré le mardi 13 août 2024, à Dimbokro. La cérémonie d’ouverture de cette initiative de la Fondation Awi s’est faite dans la cour de la préfecture.

La première journée a été marquée par la tenue d’un panel sur le thème : « Investir dans les femmes du N’ZI pour accroître leur résilience face aux effets du changement climatique ». Les échanges ont permis de relever les causes du changement et les conséquences du changement climatique.

Les intervenants ont mis cette occasion à profit pour inviter les populations à tenir compte de cette problématique dans leur vie quotidienne. Il a été surtout demandé aux communautés d’intégrer les méthodes d’adaptation et d’atténuation de ce fléau en s’impliquant dans l’agroforesterie, le reboisement, en faisant usage de l’engrais végétal, etc.

Bien avant le panel, Yao Nobert, représentant le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, maire de Dimbokro et parrain de la cérémonie, a trouvé la thématique centrale évocatrice, d’autant plus que la Côte d’Ivoire reste fortement exposée aux risques du changement climatique.

« La région du N’ZI, ancienne boucle du cacao, avec un taux de pauvreté estimé à 59,1 % contre 46,3 % au plan national, enregistre une forte prévalence en insécurité alimentaire de 12 % de la population contre 10,8 % au plan national », a-t-il affirmé.

Une situation imputable, selon lui, aux feux de brousse, à l’orpaillage clandestin, à la dégradation des forêts, etc.

Il a aussi relevé que « les femmes représentent 59 % de la main-d’œuvre dans le pays. Et de par leurs actions multiples sur l’écosystème, jouent un rôle important dans la gestion des conséquences néfastes du changement climatique et dans l’attente de l’autosuffisance alimentaire ».

Quant à la Pca de la Fondation Awi, Mariam Fadiga Fofana, elle a fait savoir que ces journées sont donc l’occasion de déployer dans le N’ZI tous les projets et programmes pour rendre cette région encore plus dynamique, et surtout d’aider au développement économique de la Côte d’Ivoire.

« La Fondation Awi voudrait contribuer à sa manière à une prise de conscience des femmes de leur potentialité, à leur autonomisation et leur accompagnement dans le développement et le rayonnement de la Région du N’ZI », a-t-elle indiqué. Sans manquer de les exhorter à participer massivement aux différentes activités.

L’objectif des Jfen est de renforcer l’autonomisation économique des femmes de la région du N’ZI. Ce, à travers les leviers de la solidarité, de la valorisation de leur savoir-faire et de l’adoption de pratiques durables.

Source SERCOM


Le 14/08/24 à 15:55
modifié 14/08/24 à 22:44