Une vue des bouteilles de koutoukou (boisson frelatée). (Ph: Dr)
Filouterie de boisson à Port-Bouët : Il porte des coups à la serveuse et provoque son accouchement
K.T., la trentaine révolue, est accusé de coups et blessures volontaires sur une femme enceinte. Devant les tribunaux ivoiriens, il n’a pas fait de difficulté pour reconnaître son mauvais comportement qui a failli coûter la vie à Amina, une jeune fille de 22 ans. Les faits.
Gérante d’une buvette dans la commune de Port-Bouët, Amina est enceinte et sa morphologie le montre bien. Mais vu sa petite forme, de nombreuses personnes ne savent pas qu’elle est presqu’à terme puisque sa grossesse fait 8 mois 2 jours.
Un soir, K.T. arrive dans la buvette et se fait servir du koutoukou (de la boisson frelatée). Après avoir consommé assez, il décide de rentrer sans payer. Il est interpellé par la serveuse qui réclame son dû. K.T. refuse de payer. Pis, il se saisit d’un caillou et vise la serveuse au ventre. Violemment touchée, cette dernière commence à avoir des douleurs au ventre.
Evacuée à l’hôpital, les médecins demandent à faire une césarienne en urgence, car sa vie et celle du bébé sont en danger. L’époux s’endette pour l’opération qui se déroule bien. Aminata et son petit garçon se portent bien.
Devant les tribunaux trois semaines après l’incident, Aminata réclame la somme de 400 000 francs Cfa pour rembourser la dette contractée par son compagnon pour l’opération. « Je ne veux rien d’autre, juste l’argent de l’opération, les factures sont là... », a-t-elle déclaré.
La tête baissée, l’accusé est condamné à 6 mois de prison, 500 000 francs Cfa d’amende et doit remettre la somme de 400 000 francs Cfa à sa victime comme dommages et intérêts.
Un soir, K.T. arrive dans la buvette et se fait servir du koutoukou (de la boisson frelatée). Après avoir consommé assez, il décide de rentrer sans payer. Il est interpellé par la serveuse qui réclame son dû. K.T. refuse de payer. Pis, il se saisit d’un caillou et vise la serveuse au ventre. Violemment touchée, cette dernière commence à avoir des douleurs au ventre.
Evacuée à l’hôpital, les médecins demandent à faire une césarienne en urgence, car sa vie et celle du bébé sont en danger. L’époux s’endette pour l’opération qui se déroule bien. Aminata et son petit garçon se portent bien.
Devant les tribunaux trois semaines après l’incident, Aminata réclame la somme de 400 000 francs Cfa pour rembourser la dette contractée par son compagnon pour l’opération. « Je ne veux rien d’autre, juste l’argent de l’opération, les factures sont là... », a-t-elle déclaré.
La tête baissée, l’accusé est condamné à 6 mois de prison, 500 000 francs Cfa d’amende et doit remettre la somme de 400 000 francs Cfa à sa victime comme dommages et intérêts.