Salifou Gassambé, président de la Diaspora Cedeao, section Port-Bouët/Grand-Bassam, a initié un recensement des ressortissants des 15 pays de la Cedeao des communes de Port-Bouët et Grand-Bassam. Le lancement officiel de cette opération a eu lieu le jeudi 15 août 2024, à Gonzagueville (Port-Bouët).

Selon lui, Port-Bouët accueille une forte communauté Cedeao (Burkinabè, Maliens, Ghanéens, Nigérians, Nigériens, Béninois, Togolais), soit 1,5 million déjà recensé qui pour certains sont en Côte d’Ivoire depuis plus 50 ans voire 60 ans, mais n’ont pas les papiers.

« Ce recensement va permettre de connaître le nombre des ressortissants de la Cedeao qui vivent dans la commune, mais aussi et surtout les aider à avoir des papiers selon les normes de la République. Ce, afin qu’ils puissent contribuer au développement de la Côte d’Ivoire », a-t-il dit. Avant d’ajouter que certains veulent avoir des papiers mais ne savent pas comment s’y prendre.

Pour M. Gassambé, tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire doivent avoir les papiers de leurs pays ou de la Côte d’Ivoire pour ceux qui le souhaitent mais selon les lois du pays.

Aussi a-t-il saisi l’occasion pour féliciter le Président de la République, Alassane Ouattara, pour les travaux réalisés et pour les efforts de cohésion sociale et de réconciliation nationale. Il a également rendu hommage à Sa Majesté Don Alexander JP, le président national de la Diaspora Cedeao pour la confiance qu’il lui a accordée.

Le conférencier a également invité la Diaspora Cedeao vivant en Côte d’Ivoire à se détourner des actions de violence, du fait des déguerpissements enregistrés çà et là dans le District d’Abidjan. « Tout ce que le gouvernement fait, c’est pour notre bien », a-t-il soutenu.

Une correspondance particulière de E.Y.