Dialogue public-privé : Un atelier national de coordination des cadres paritaires sectoriels à Abidjan les 20 et 21 août

L'atelier est placé sous la présidence du ministre  des Finances et du Budget Adama coulibaly qui préside le Comité technique de concertation Etat-secteur privé. (Ph: Dr)
L'atelier est placé sous la présidence du ministre des Finances et du Budget Adama coulibaly qui préside le Comité technique de concertation Etat-secteur privé. (Ph: Dr)
L'atelier est placé sous la présidence du ministre des Finances et du Budget Adama coulibaly qui préside le Comité technique de concertation Etat-secteur privé. (Ph: Dr)

Dialogue public-privé : Un atelier national de coordination des cadres paritaires sectoriels à Abidjan les 20 et 21 août

Le 16/08/24 à 15:22
modifié 17/08/24 à 17:10
Le Secrétariat exécutif du Comité de concertation État-secteur privé (Se-Ccesp) organise un atelier national de coordination des cadres paritaires sectoriels de Dialogue État-secteur privé, du 20 au 21 août 2024, au Pullman Hôtel Abidjan-Plateau.

Organisé avec l’appui de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (Giz) à travers le projet « Promotion des réformes économiques et investissements-ProREI », l'atelier vise à poser les bases d'une collaboration renforcée entre le Ccesp et les cadres paritaires sectoriels.

En effet, si les cadres paritaires sectoriels se présentent comme des espaces pertinents pour la résolution de problèmes spécifiques, de nombreux défis existent relativement à la faible interaction avec le Comité de concertation Etat-secteur privé. Il s’agit, notamment de l’insuffisance de communication autour des activités ; des difficultés relatives à l’animation au quotidien de ces entités, et à une faible valorisation des acquis dans le cadre de l’animation du dialogue public-privé au niveau national.

Au regard de ces défis, la Stratégie nationale de dialogue public-privé a préconisé des initiatives pour renforcer l’interaction entre les deux entités. Mais également une meilleure coordination entre le Ccesp et les cadres paritaires sectoriels pour une plus grande efficacité et un meilleur impact la collaboration sur la compétitivité de notre économie. Fort de cela, la Giz, à travers le Projet « Promotion des Réformes économiques et investissements » en abrégé ProREI entend se joindre aux efforts du Ccesp et du gouvernement pour renforcer l’animation du dialogue public-privé.

Pour information, le projet ProREI, financé par le ministère de la Coopération économique et du développement de la République fédérale d’Allemagne (Bmz), s’inscrit dans le cadre de la troisième thématique des axes clés de la coopération bilatérale ivoiro-allemande, à savoir « développement économique durable, formation et emploi ».

L’objectif du projet est de renforcer les capacités des parties prenantes de l’écosystème en soutenant la mise en œuvre de réformes clés devant permettre la transformation structurelle et l’amélioration de la compétitivité de l’économie ivoirienne.

Soixante-dix acteurs publics et privés mobilisés

Soixante-dix (70) participants issus des institutions publiques et privées sont attendus à cet atelier durant les deux jours des travaux.

Cet atelier est destiné à poser les bases de la remobilisation des différents cadres paritaires sectoriels de dialogue public-privé et constitue une étape essentielle dans la réaffirmation de l’engagement des parties prenantes dans un processus d’échanges constructifs nécessaires à l’établissement constant d’un climat propice au développement des affaires et à la transformation structurelle de l’économie.

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Notons que dans sa volonté d’accélérer la dynamique de transformation économique et sociale, l’État de Côte d’Ivoire a décidé de placer le secteur privé au cœur de sa politique de croissance.

En effet, le pays s’est fixé pour objectif primordial d’encourager et d’accroître davantage l’investissement privé, de promouvoir l’entrepreneuriat national, de capter également les investissements directs étrangers afin de créer davantage d’opportunités d’emplois pour une population sans cesse croissante, et réduire ainsi les inégalités territoriales.

Et conformément à cette ambition, le gouvernement a restructuré sa relation privilégiée avec le secteur privé au regard de la contribution attendue de celui-ci dans les principaux plans de développement, à travers la réactivation du Comité de concertation État-secteur privé (Ccesp) en juin 2013, placé sous l’autorité du Premier ministre avec la participation effective des principales faîtières et associations consulaires du secteur privé.



Le 16/08/24 à 15:22
modifié 17/08/24 à 17:10