Le taekwondo, l'une des disciplines sportives qui fait la fierté de la Côte d'Ivoire
Jeux olympique: Le parcours du Taekwondo ivoirien
Le taekwondo qui n'a fait son entrée aux JO qu'en 2000 connait une ascension fulgurante après trois olympiades (2000, 2004, 2008).
Pendant ce temps, une révolution s’opérait tout doucement, mais sûrement en Côte d’Ivoire. L’avènement de l’ancien ministre de l'Administration du Territoire, Bamba Cheick Daniel remplaçait, le 13 mars 2009, le Grand Maître Coulibaly Minayaha Siaka à la tête de la fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd).
Le baptême olympique du 2e président mondial Choue Chungwon coïncide avec celui de Bamba Cheick Daniel. A Londres, le taekwondo ivoirien était présent pour la 4e fois consécutive, avec une nouvelle athlète, Marie Christelle Ruth Gbagbi, qui venait à peine de passer de junior à senior. Bah Mariam qui portait le flambeau venait de mettre fin à sa carrière. Gbagbi est passée à côté d'une médaille de bronze.
Londres 2012, début de la révolution
Cet échec de Londres galvanise l'ancien le patron du taekwondo ivoirien, qui, à l'entame de son mandat (2009-2013), avait sorti de son tiroir sa matrice opérationnelle de 22 actions dont trois chantiers phares : réformer ou harmoniser l'enseignement du taekwondo ivoirien, gagner une médaille olympique, et doter le taekwondo ivoirien d'un siège ultra moderne.
Ancien coach de la section taekwondo de l'Abidjan université club dans les années 1980, il avait une idée nette du haut niveau et de ce qu'il compte laisser à la postérité comme héritage.
Se fondant sur son expérience personnelle de taekwondo in et grâce aux acquis de ses devanciers à la tête de la fédération, avec un secrétariat général redoutable, doué et des techniciens expérimentés, Bamba Cheick Daniel met tout en œuvre pour réaliser tous ses projets, notamment les trois chantiers cités.
Cet échec de Londres galvanise l'ancien le patron du taekwondo ivoirien, qui, à l'entame de son mandat (2009-2013), avait sorti de son tiroir sa matrice opérationnelle de 22 actions dont trois chantiers phares : réformer ou harmoniser l'enseignement du taekwondo ivoirien, gagner une médaille olympique, et doter le taekwondo ivoirien d'un siège ultra moderne.
Ancien coach de la section taekwondo de l'Abidjan université club dans les années 1980, il avait une idée nette du haut niveau et de ce qu'il compte laisser à la postérité comme héritage.
Se fondant sur son expérience personnelle de taekwondo in et grâce aux acquis de ses devanciers à la tête de la fédération, avec un secrétariat général redoutable, doué et des techniciens expérimentés, Bamba Cheick Daniel met tout en œuvre pour réaliser tous ses projets, notamment les trois chantiers cités.
Il met à profit les quatre années précédant les JO de 2016 pour dérouler son plan d'actions. C'est le début de la conquête d'un podium olympique.
La médaille olympique comme priorité
De 2012 à 2015, tout ce qui représentait un mythe pour les combattants ivoiriens est brisé. L'environnement de la scène internationale, qui, autrefois était leur signe indien devient un lointain souvenir. La politique de détection déployée permet de révéler de nouveaux talents comme Cissé Cheick Sallah, Kobenan Georges, Kassi Anicet, Koné Mamina, Logbo Peken, Diomandé Banassa, Gbané Seydou, Aminata Karamoko, Aka Sonia, N'Dri Ahou Nadège, Sié Clofolo Moïse...etc pour ne citer qu'eux. Les résultats obtenus par ces jeunes athlètes au niveau international confirmaient le bon travail entrepris. L'impact de la réforme de l'enseignement du taekwondo était visible, les démarches pour obtenir un nouveau siège étaient prometteuses. La route vers une médaille olympique à Rio de Janeiro s'éclaircissait peu à peu. Lors des qualificatifs pour les JO, la Côte d'Ivoire obtient trois qualifiés pour Rio 2016.
Cissé Cheick Sallah Junior (-80 Kg), Marie Christelle Ruth Gbagbi (-67Kg) et Koné Mamina (+67 kg) ont la responsabilité de mettre à exécution le projet de Bamba Cbeick Daniel qui les met dans des conditions de haut niveau. En plus du travail ardu fait à Abidjan, des tournées en Allemagne et en Espagne sont effectuées pour se frotter aux autres champions de renommée dans des dispositions de haut niveau.
De 2012 à 2015, tout ce qui représentait un mythe pour les combattants ivoiriens est brisé. L'environnement de la scène internationale, qui, autrefois était leur signe indien devient un lointain souvenir. La politique de détection déployée permet de révéler de nouveaux talents comme Cissé Cheick Sallah, Kobenan Georges, Kassi Anicet, Koné Mamina, Logbo Peken, Diomandé Banassa, Gbané Seydou, Aminata Karamoko, Aka Sonia, N'Dri Ahou Nadège, Sié Clofolo Moïse...etc pour ne citer qu'eux. Les résultats obtenus par ces jeunes athlètes au niveau international confirmaient le bon travail entrepris. L'impact de la réforme de l'enseignement du taekwondo était visible, les démarches pour obtenir un nouveau siège étaient prometteuses. La route vers une médaille olympique à Rio de Janeiro s'éclaircissait peu à peu. Lors des qualificatifs pour les JO, la Côte d'Ivoire obtient trois qualifiés pour Rio 2016.
Cissé Cheick Sallah Junior (-80 Kg), Marie Christelle Ruth Gbagbi (-67Kg) et Koné Mamina (+67 kg) ont la responsabilité de mettre à exécution le projet de Bamba Cbeick Daniel qui les met dans des conditions de haut niveau. En plus du travail ardu fait à Abidjan, des tournées en Allemagne et en Espagne sont effectuées pour se frotter aux autres champions de renommée dans des dispositions de haut niveau.
Ruth Gbagbi, Cissé Cheick Sallah Junior et Koné Mamina sont déterminés à répondre aux attentes de leur président qui ne lésine pas sur les moyens de leur préparation. Les hommes de Dieu sont sollicités pour intercéder auprès de Dieu Tout-Puissant.
Rio 2016, la consécration
Les athlètes ivoiriens ont foulé le sol brésilien quatre semaines avant les compétitions de taekwondo. Il fallait s'acclimater, prendre ses repères et se familiariser à l'environnement olympique. Bamba Cheick fait déplacer sur fonds propres son secrétaire général à Rio pour veiller discrètement au grain sur ses trois tireurs durant un mois. Tout est exécuté à la lettre. Rien n'est fait au hasard. Et logiquement, le 19 août 2016, le ciel brésilien fut illuminé de couleurs Orange, Blanc et Vert. Le drapeau ivoirien flottait et l'Abidjanaise résonnait dans le ciel de Rio.
Le taekwondo ivoirien venait de décrocher deux médailles olympiques, l'une de bronze pour Gbagbi et l'autre d’or pour Cissé Cheick Sallah Junior.
Les athlètes ivoiriens ont foulé le sol brésilien quatre semaines avant les compétitions de taekwondo. Il fallait s'acclimater, prendre ses repères et se familiariser à l'environnement olympique. Bamba Cheick fait déplacer sur fonds propres son secrétaire général à Rio pour veiller discrètement au grain sur ses trois tireurs durant un mois. Tout est exécuté à la lettre. Rien n'est fait au hasard. Et logiquement, le 19 août 2016, le ciel brésilien fut illuminé de couleurs Orange, Blanc et Vert. Le drapeau ivoirien flottait et l'Abidjanaise résonnait dans le ciel de Rio.
Le taekwondo ivoirien venait de décrocher deux médailles olympiques, l'une de bronze pour Gbagbi et l'autre d’or pour Cissé Cheick Sallah Junior.
Ce qui était un rêve pour Bamba Cheick Daniel et son équipe devenait une réalité. Le taekwondo ivoirien venait d’rentrer dans l'histoire des olympiades. Quel sacré moment !
Tokyo 2020 au Japon
Au Japon, Bamba Cheick Daniel frappe fort avec quatre qualités, Cissé Cheick, Gbagbi Ruth, Gbané Seydou et Traoré Aminata Charlène. Malheureusement, l'environnement dû au Covid-19 tue les JO de Tokyo.
Dans un climat morose et stressant, seule Ruth Gbagbi s’en est sortie avec une médaille de bronze. Le compteur passe à trois médailles olympiques pour le comité directeur de Bamba Cheick Daniel, seul président de fédération à réussir une telle prouesse dans l'histoire du sport en Côte d'Ivoire.
Au Japon, Bamba Cheick Daniel frappe fort avec quatre qualités, Cissé Cheick, Gbagbi Ruth, Gbané Seydou et Traoré Aminata Charlène. Malheureusement, l'environnement dû au Covid-19 tue les JO de Tokyo.
Dans un climat morose et stressant, seule Ruth Gbagbi s’en est sortie avec une médaille de bronze. Le compteur passe à trois médailles olympiques pour le comité directeur de Bamba Cheick Daniel, seul président de fédération à réussir une telle prouesse dans l'histoire du sport en Côte d'Ivoire.
En trois mandatures (2009-2013, 2013-2017, 2017-2021) l'ancien coach de L'Abidjan Université club a non seulement contribué au renforcement des infrastructures sportives en Côte d'Ivoire avec la construction du Centre sportif ivoiro-coréen Alassane Ouattara, offert un siège digne à la Fitkd, mais aussi révolutionné la pratique du taekwondo en Côte d'Ivoire avec ces trois médailles olympiques remportées brillamment.
Le pari de Paris 2024
En 2021, le président Bamba Cheick Daniel se retire pour céder le fauteuil de président de la fédération à un de ses vice-présidents, Jean-Marc Yacé, patron de société et maire de la commune de Cocody. A Paris la Côte d'Ivoire s’est présentée avec quatre athlètes : une nouvelle qualifiée Bathily Astan Katherine, Boli Bi un paralympique et les deux poulains de Bamba Cheick Daniel que sont Cissé Cheick Sallah Junior, Ruth Gbagbi.
En 2021, le président Bamba Cheick Daniel se retire pour céder le fauteuil de président de la fédération à un de ses vice-présidents, Jean-Marc Yacé, patron de société et maire de la commune de Cocody. A Paris la Côte d'Ivoire s’est présentée avec quatre athlètes : une nouvelle qualifiée Bathily Astan Katherine, Boli Bi un paralympique et les deux poulains de Bamba Cheick Daniel que sont Cissé Cheick Sallah Junior, Ruth Gbagbi.