En revanche, il souligne que son équipe et lui sont toujours sur le lieu pour une surveillance en cas d'une éventuelle réactivation. Car ajoute-t-il, en dessous des décombres se trouvent encore quelques braises susceptibles de se propager et engendrer le feu.

Ce lundi, seul un fourgon mousse grande puissance (Fmgp) et moins d’une dizaine d’éléments ont été déployés sur place. Ils feront régulièrement des rondes de sorte qu’en cas d’une sortie de fumée dans les gravats, ils puissent intervenir illico. Des pelleteuses sont aussi stationnées sur place.

Le chef des opérations ce jour explique que les machinistes interviendront pour la poursuite des fouilles. Sans oublier des gendarmes et policiers présents qui assurent la sécurité.

Déjà, nombreux étaient les badauds sur le lieu. Leur objectif, obtenir le maximum de ferrailles et plastiques qu'ils pourront vendre pour se faire un peu d'argent. Les braises et morceaux de verre, ils n’en ont cure.

L'adjudant a fait cas des difficultés qui ont rendu difficiles l'intervention. Il cite, entre autres, l'inaccessibilité du lieu surtout les jours ouvrables en raison du marché, les installations anarchiques et surtout l'absence de bouches d'eau à proximité pour recueillir de l’eau plus facilement. Comme conséquence, les agents étaient toujours obligés de se rendre jusqu'à la caserne de l'Indénié pour se ravitailler.

Il faut le reconnaître, ce feu d’une rare violence aura duré plusieurs jours avant d’être maîtrisé. L’opération a mobilisé au moins quatre Fmgp, des fourgons pompes tonnes, des véhicules de sécurisation d’urgence, ainsi que de nombreux éléments qui se relayaient chaque jour.

Malgré cette longue période, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée par les secours. Uniquement des pertes énormes pour les commerçants.