Région du Worodougou : Des productrices s’engagent pour la qualité de la noix de cajou

Fofana Nogochia, présidente de la coopérative Kognima (au centre), s’est félicitée de la formation qui leur permettra de rehausser la production en quantité et en qualité. (Ph: Dr)
Fofana Nogochia, présidente de la coopérative Kognima (au centre), s’est félicitée de la formation qui leur permettra de rehausser la production en quantité et en qualité. (Ph: Dr)
Fofana Nogochia, présidente de la coopérative Kognima (au centre), s’est félicitée de la formation qui leur permettra de rehausser la production en quantité et en qualité. (Ph: Dr)

Région du Worodougou : Des productrices s’engagent pour la qualité de la noix de cajou

Le 24/08/24 à 13:23
modifié 24/08/24 à 13:23
Après, Minignan, Dianra (région du Béré) et Tengrela (région de la Bagoué), le Conseil du coton-anacarde était le 23 août 2024, à Somana, village situé à 25 km de Séguela.
Le Conseil du coton-anacarde poursuit sa tournée de formation et de sensibilisation des producteurs dans les localités du Nord, à cause des effets des maladies et des insectes ravageurs sur la qualité des noix brutes de cajou.

Le vendredi 23 août 2024, l’équipe était dans la région du Worodougou, précisément dans le village Somana (département de Séguéla). Elle a été accueillie par des populations enthousiastes, dont de nombreuses productrices de noix de cajou.

Fofana Nogochia, productrice de noix de cajou, présidente de la coopérative Kognima, s’est, au nom de ses sœurs, engagée à promouvoir la qualité de la noix de cajou en séchant et en triant les récoltes avant de les commercialiser.

« Nous perdons beaucoup en termes de revenus, lorsque les produits ne sont pas de bonne qualité. Les acheteurs ne respectent pas les prix bord champ. Par conséquent, nous sommes obligées de vendre les noix de cajou à bas prix », a-t-elle déploré. Avant de souligner que les insectes ravageurs des anacardiers ont détruit leurs plantations.

C’est pourquoi elle a exprimé sa gratitude au Conseil du coton-anacarde pour cette formation qui leur permettra de rehausser la production en quantité et en qualité. Elle a, par ailleurs, rappelé que le village Somana est une forte zone de production des femmes d’anacarde qui contribuent à leur autonomisation. « Grâce à la cajou, nous parvenons à scolariser nos enfants et à subvenir à nos besoins ».

Quant à Ibrahima Bakayoko, secrétaire général de l’Union des sociétés coopératives du Worodougou, il est revenu sur l’importance de promouvoir la bonne qualité de la noix de cajou. « Quand vous n’avez pas de cajou de bonne qualité, vous êtes obligés de vendre vos produits à vil prix. La meilleure qualité passe par l’entretien des plantations, le renouvellement des vergers », a-t-il conseillé.

Puis de féliciter les productrices de Somana pour leur forte contribution au dynamisme de la filière dans le département de Séguéla. « La femme est au centre de la filière dans la mesure où est dans toute la chaîne (triage, ramassage, transformation, etc. »

Auparavant, Tayoro Dogo Bruno, secrétaire général à la préfecture de Séguéla, a exprimé sa gratitude aux producteurs de la région pour le travail abattu, afin de booster la filière. Ce qui concourt au rayonnement du pays.

« C’est grâce à vous que la Côte d’Ivoire vit. C’est grâce à votre travail que les infrastructures socioéconomiques sont construites. Faites en sorte que la noix de cajou de vos plantations soit de bonne qualité », a-t-il recommandé. Il a exhorté les acteurs à suivre les conseils du Conseil du coton-anacarde, afin d’améliorer leur production.

Envoyée spéciale


Le 24/08/24 à 13:23
modifié 24/08/24 à 13:23