La diaspora ivoirienne, forte de plus de 1 million de personnes, représente un atout précieux pour le développement de la Côte d’Ivoire. En mobilisant ses compétences, réseaux et ses ressources financières, les membres de cette diaspora peuvent contribuer à créer des emplois, à améliorer les infrastructures et à renforcer les institutions.

C’est l’objectif qui a guidé Marina Amani, à initier une rencontre dénommée « Rendez-vous de la diaspora Entreprenante», dans la soirée du vendredi 23 août 2024, à Ivoire center à Cocody.

Sur la thématique : « Quelles solutions pour accompagner les initiatives entrepreneuriales de la diaspora en Côte d’Ivoire », des sachants en la matière, au cours de deux panels, ont proposé des solutions. « Nous savons que la diaspora participent au développement de la Côte d’Ivoire. En 2023, c’est 142 millions de dollars que cette diaspora a investi en Côte d’Ivoire », a fait savoir Koné Lanzeni directeur de la mobilisation des compétences et des ressources de la diaspora, de la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur, du ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, chargé de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, panéliste.

Selon lui, le gouvernement ivoirien a lancé la mise sur pied d'un mécanisme d'appui à l'investissement pour susciter l'intérêt des Ivoiriens de l'étranger. Le poids de la diaspora dit-il, représente, 5% de la population et 1,1% du Pib ivoirien.

Donc pour aider cette diaspora à investir dans son pays, plusieurs solutions et mécanismes ont été mis en place. Entre autres, le guichet unique de développement des entreprise (Gude). « Il y a des banques destinées à la diaspora. Notre diaspora est prise en compte dans le plan national de développement », a indiqué Koné Lanzeni.

Tchriffo Stephane, communicateur, panéliste a, à son tour, demandé à la diaspora de se mettre ensemble pour créer leurs entreprises, structurer leurs projets, trouver un secteur d’investissement, investir en bourse et surtout se former en culture financière.

Ce cadre d’échanges périodiques mutuellement bénéfique permettra à en croire Marina Amani, au fur et à mesure d’établir une relation de confiance durable entre les parties, de faciliter, à terme, l’accès à l’information juste pour une meilleure intégration de ces entrepreneurs