Journées d’information et de réclamation : Plus de 1000 ACD retirés par les usagers
Environ 66 000 personnes ont été impactées lors des journées d'information et de réclamation organisées par le ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme.
Le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme a clôturé, vendredi 30 août 2024, les Journées d’information et de réclamation qu’il a organisées à l’intention des usagers, du 13 au 30 août 2024, à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays.
Lisant le rapport de synthèse du comité scientifique, le chef du service de la prospective au Guichet unique, Ouattara Brahima, a fait savoir que 66 313 personnes (Abidjan, intérieur du pays et diaspora) ont été impactées par ces rencontres auxquelles étaient représentés les différents départements du ministère. Lors de ces journées, plus de 1000 ACD signés ont été retirés par les requérants à Abidjan (449) et à l’intérieur du pays (569).
L’inspecteur général, Adjoumani Kouakou, représentant le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme à la cérémonie de clôture, s’est dit heureux que les objectifs qui étaient d’apporter une réponse significative aux préoccupations des populations aient été en partie atteints. Au demeurant, il souhaite que les équipes aillent au-delà car il y a autant de sujets qui interpellent pour assurer un service de qualité aux usagers.
Il a cité, entre autres, « le volume important des lotissements non approuvés qui rend impossible les demandes d’Acd et la méthodologie non affinée du traitement de la délivrance de l’Acd sur les grandes superficies ». En ce qui concerne le programme d’urgence des logements sociaux et économiques, un problème de « communication sur les conditions d’éligibilité pour l’acquisition de logement se pose ».
Adjoumani Kouakou invite, par conséquent, les agents à œuvrer à relever ces défis mentionnés et bien plus à mettre toujours l’intérêt des populations au centre de leurs actions.
Deux panels ont meublé la clôture de ces journées, le vendredi. Le premier est intitulé : « L’importance de l’Adu (ndlr : Attestation de droit d’usage coutumier) dans la délivrance de l’Acd à partir de janvier 2025 ». Diallo Abdoulaye, directeur du domaine urbain, a saisi l’occasion pour insister sur les avantages de l’instauration de l’Adu.
Le document va favoriser l’uniformisation des modèles des attestations sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit, en outre, de maîtriser la production des attestations villageoises sur les lotissements, en évitant la délivrance de plusieurs documents de ce type pour un même lot, de sécuriser le processus d’acquisition des lots approuvés et au final de réduire les litiges sur les lotissements villageois.
Il a précisé que les détenteurs d’attestations villageoises ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour se faire établir un ACD vu que l’Adu entre en vigueur dès janvier 2025. D’où l’urgence pour les populations de régulariser leur situation. « Programme présidentiel des logements sociaux et économiques (25 000 logements) : conditions d’acquisition » était le thème du second panel.
Dosso Amara, sous-directeur des conceptions et des études, a, dans sa présentation, souligné que ce projet de 25 mille logements sociaux s’inscrit dans le cadre de la poursuite du programme présidentiel lancé jadis et dont l’objectif était la réalisation de 150 mille logements sociaux et économiques.
En revanche, ici, les logements seront en location-vente et en location simple. Le programme de 25 mille logements vient solutionner certaines difficultés auxquelles le gouvernement a fait face au début du programme présidentiel. « Les faibles capacités techniques et financières des promoteurs, l’insuffisance des financements dédiés à la prise en charge des engagements de l’État pour la purge des droits coutumiers et les Vrd primaires), la faible bancarisation de la population en général et principalement de celle du secteur informel et l’inadéquation entre les modalités d’accès proposées et les capacités des ménages », a énuméré Dosso Amara.
Répondant à certaines préoccupations de l’assistance, le directeur général du logement et du cadre de vie, Célestin Koalla, a indiqué que le nouveau programme va prioriser les personnes ayant payé leurs frais de dossier de 30 mille FCfa à la Sicogi. Mais à ce niveau, il souligne qu’une seule commission mise en place sera habilitée à faire le tri en choisissant celles respectant les critères.
L’inspecteur général, Adjoumani Kouakou, représentant le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme à la cérémonie de clôture, s’est dit heureux que les objectifs qui étaient d’apporter une réponse significative aux préoccupations des populations aient été en partie atteints. Au demeurant, il souhaite que les équipes aillent au-delà car il y a autant de sujets qui interpellent pour assurer un service de qualité aux usagers.
Il a cité, entre autres, « le volume important des lotissements non approuvés qui rend impossible les demandes d’Acd et la méthodologie non affinée du traitement de la délivrance de l’Acd sur les grandes superficies ». En ce qui concerne le programme d’urgence des logements sociaux et économiques, un problème de « communication sur les conditions d’éligibilité pour l’acquisition de logement se pose ».
Adjoumani Kouakou invite, par conséquent, les agents à œuvrer à relever ces défis mentionnés et bien plus à mettre toujours l’intérêt des populations au centre de leurs actions.
Deux panels ont meublé la clôture de ces journées, le vendredi. Le premier est intitulé : « L’importance de l’Adu (ndlr : Attestation de droit d’usage coutumier) dans la délivrance de l’Acd à partir de janvier 2025 ». Diallo Abdoulaye, directeur du domaine urbain, a saisi l’occasion pour insister sur les avantages de l’instauration de l’Adu.
Le document va favoriser l’uniformisation des modèles des attestations sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit, en outre, de maîtriser la production des attestations villageoises sur les lotissements, en évitant la délivrance de plusieurs documents de ce type pour un même lot, de sécuriser le processus d’acquisition des lots approuvés et au final de réduire les litiges sur les lotissements villageois.
Il a précisé que les détenteurs d’attestations villageoises ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour se faire établir un ACD vu que l’Adu entre en vigueur dès janvier 2025. D’où l’urgence pour les populations de régulariser leur situation. « Programme présidentiel des logements sociaux et économiques (25 000 logements) : conditions d’acquisition » était le thème du second panel.
Dosso Amara, sous-directeur des conceptions et des études, a, dans sa présentation, souligné que ce projet de 25 mille logements sociaux s’inscrit dans le cadre de la poursuite du programme présidentiel lancé jadis et dont l’objectif était la réalisation de 150 mille logements sociaux et économiques.
En revanche, ici, les logements seront en location-vente et en location simple. Le programme de 25 mille logements vient solutionner certaines difficultés auxquelles le gouvernement a fait face au début du programme présidentiel. « Les faibles capacités techniques et financières des promoteurs, l’insuffisance des financements dédiés à la prise en charge des engagements de l’État pour la purge des droits coutumiers et les Vrd primaires), la faible bancarisation de la population en général et principalement de celle du secteur informel et l’inadéquation entre les modalités d’accès proposées et les capacités des ménages », a énuméré Dosso Amara.
Répondant à certaines préoccupations de l’assistance, le directeur général du logement et du cadre de vie, Célestin Koalla, a indiqué que le nouveau programme va prioriser les personnes ayant payé leurs frais de dossier de 30 mille FCfa à la Sicogi. Mais à ce niveau, il souligne qu’une seule commission mise en place sera habilitée à faire le tri en choisissant celles respectant les critères.