Focac 2024 : The place to be… pour les gouvernants africains

Le vice-Président ivoirien accueilli par les officiels chinois. (Ph: Dr)
Le vice-Président ivoirien accueilli par les officiels chinois. (Ph: Dr)
Le vice-Président ivoirien accueilli par les officiels chinois. (Ph: Dr)

Focac 2024 : The place to be… pour les gouvernants africains

Le 04/09/24 à 00:31
modifié 04/09/24 à 09:41
L’édition 2024 du Forum de la coopération sino-africaine (Focac 2024) confirme son caractère de rendez-vous incontournable pour les gouvernements d’Afrique. La rencontre suscite davantage d’intérêt pour le développement du continent.

Le Président kényan, William Ruto, l’a dit le 2 septembre 2024 à son arrivée à Beijing dont il a posté les images sur lesquelles il est vêtu d’un pull, d’un pantalon blue-jeans et de baskets. S’il se démarque par la simplicité vestimentaire qu’il a adopté en foulant le sol chinois le lundi, William Ruto – comme à son habitude – se veut précis sur les questions de partenariats efficaces en faveur de l’Afrique, notamment sur les besoins infrastructurels du continent.

Sur sa page X (Twitter), il écrit : « Arrivée à Pékin pour le Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine. Cette rencontre offre à l'Afrique l'occasion de renouveler et de renforcer son partenariat avec la Chine. Au fil des ans, la Chine s'est révélée être un véritable partenaire de développement, en réorganisant considérablement nos infrastructures. Nous sommes impatients de tirer parti de ces liens pour accélérer notre transformation ».

Pour sa part, le vice-Président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné - représentant le Chef de l'État, Alassane Ouattara, au sommet - a exprimé son point de vue sur sa page X (Twitter) en ces termes : "Le voyage vers Beijing commence, et avec lui, une nouvelle opportunité de renforcer les liens entre la Côte d'Ivoire et la Chine".

Le Chef de l'État kényan à son arrivée en terre chinoise. (Ph: Dr)
Le Chef de l'État kényan à son arrivée en terre chinoise. (Ph: Dr)



Cette tendance est confirmée par la plateforme suisse, Altoo, spécialisée dans des questions de fortune et de patrimoine. Dans sa publication du lundi 2 septembre 2024, elle indique : « L'engagement de la Chine envers l'Afrique se reflète dans la croissance robuste de ses investissements. Au cours du premier semestre 2023, les investissements directs chinois en Afrique ont dépassé $1,8 milliard, soit une augmentation de 4,4 % en glissement annuel ».

Cet investissement substantiel démontre l'engagement de la Chine à favoriser les partenariats à long terme et à promouvoir le développement durable dans la région, selon Altoo. Et les responsables de la plateforme suisse d’expliquer : « Les entreprises chinoises ont joué un rôle essentiel dans le soutien des projets d'infrastructure en Afrique, avec des investissements dépassant 1,4 milliard de dollars. Ces projets couvrent un large éventail de secteurs, des industries traditionnelles telles que la construction, l'exploitation minière et la fabrication aux secteurs émergents tels que la logistique, l'économie numérique, l'énergie propre, la santé, le développement vert et la finance ».

Lire aussi : FOCAC 2024 : Élever les intérêts africains au-delà du sommet sino-africain

TV5Monde, citant les données officielles chinoises, confirme le renforcement de la présence de l’Empire du milieu en Afrique. Puisque « la Chine, deuxième économie mondiale, est le premier partenaire commercial de l'Afrique. Le commerce bilatéral a atteint 167,8 milliards de dollars (151,8 milliards d'euros) au premier semestre 2024, selon les médias officiels chinois ».

Toutefois, le montant des prêts – 4,61 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) – est en net recul par rapport aux sommets atteints en 2016, où ils s’élevaient à près de 30 milliards de dollars (27 milliards d’euros), selon le média francophone.

Jeune Afrique se demande si ce recul des prêts chinois – pourtant attribué au ralentissement économique que connaît la Chine - sonne la fin d’une idylle. Tout porte à croire que non. Puisque Pékin entend profiter de la rencontre qui s’ouvre aujourd’hui pour rassurer les partenaires africains.


Le 04/09/24 à 00:31
modifié 04/09/24 à 09:41