Taekwondo : L’hommage de Cissé Cheick au Grand Me Bamba Cheick Daniel
Une démarche salutaire qui explique pourquoi tout baigne pour Cissé Cheick Sallah : la reconnaissance qui, selon le célèbre écrivain Danois Hans Christian Andersen, est « la mémoire du cœur ».
« Je n’oublierai jamais la vision du président Bamba Cheick Daniel qui nous a aidés à être des athlètes aguerris. Personnellement, cela m'a permis de défier tous les ténors de la catégorie des -80 kg et des +80 kg et fait de moi non seulement le numéro un mondial de ces deux catégories, mais également celui qui a fait retentir l'hymne national de la Côte d'Ivoire pour la première fois aux Jeux olympiques. Ce parcours auréolé de succès m'a permis aujourd'hui de diriger les commissions des athlètes au sein de l'instance africaine et de l'instance mondiale de la discipline », raconte Cissé Cheick qui est revenu sur les conditions de travail des athlètes avant les Jeux olympiques 2016.
« Ruth, Mamina et moi avions bénéficié d'une préparation minutieuse, de janvier à juillet 2016. Une préparation de six mois dans de grands centres d'entraînement en Espagne et en Allemagne, renforcée par des regroupements de longue durée avec un encadrement de pointe qui a favorisé cette médaille d’or olympique et celle de bronze ce 19 août 2016, à Rio de Janeiro, au Brésil », a poursuivi le taekwondo-in qui a vu sa vie prendre un coup d’accélérateur.
Rio 2016, tournant décisif de ma vie
« C'est à partir de là que ma vie a pris un tournant décisif. Du petit pratiquant de taekwondo de la Ligue de Koumassi, me voilà athlète professionnel. Il a fallu ce formidable travail de l'équipe du président Bamba Cheick Daniel pour qu'on obtienne ces deux médailles à Rio et mériter ce puissant appui du Président de la République et de l'État de Côte d'Ivoire », a-t-il révélé.
Et d'ajouter que « c’est Dieu qui a mis le président Bamba Cheick Daniel sur ma route pour que je bénéficie des retombées de son projet olympique dont l'objectif phare était d'obtenir une médaille olympique pour la Côte d'Ivoire. Avec lui, rien n’est fait au hasard. Tout a été planifié dès l'entame de sa gestion fédérale en 2009 ». L’athlète qui se dit heureux et fier d’avoir fait partie de ce projet louable.
Son geste a été apprécié par l’ancien patron du taekwondo ivoirien. « Il faut féliciter Cissé pour le travail abattu. Lui et toute sa génération ont glané trois médailles olympiques, sans oublier les titres mondiaux. C’était cela notre objectif en prenant les rênes de la fédération en 2009. Il fallait apporter notre petite pierre à l’édifice et grâce à Dieu, nous y sommes parvenus », a indiqué Bamba Cheick Daniel qui a constitué avec les membres de sa famille un soutien fort pour l’athlète lors des jeux olympiques de Paris.
En tout cas, ce mercredi 27 août, Cissé Cheick Sallah l’avait réservé au préfet hors-grade passionné de taekwondo à qui il a exprimé son infinie gratitude pour lui avoir donné ainsi qu'à sa génération, la chance de découvrir l’art martial coréen au plus haut niveau.
Une belle génération avec Ruth Gbagbi, Cissé Cheick Sallah, Logbo Peken, Diomandé Banassa, Kobenan Emmanuel, Kassi Anicet, les frères Gbané (Hamza, Seydou et Abdoulaye), Aka Sonia, Koné Mamina, Sié Moïse, Traoré Aminata Charlène, Aka Audrey, Kobenan Aaron, Coulibaly Bouma, Diakité Issa, Astan Bathily... qui ont contribué au repositionnement du taekwondo ivoirien à partir de 2012.