Coopération militaire : La deuxième manœuvre conjointe ivoiro-française s'est tenue du 1er au 3 septembre 2024 dans la région de Gbêkê

La protection des avions a constitué l'un des points clés de la manœuvre
La protection des avions a constitué l'un des points clés de la manœuvre
La protection des avions a constitué l'un des points clés de la manœuvre

Coopération militaire : La deuxième manœuvre conjointe ivoiro-française s'est tenue du 1er au 3 septembre 2024 dans la région de Gbêkê

Le 04/09/24 à 15:16
modifié 04/09/24 à 16:22
Militaires ivoiriens et français se sont entrainés ensemble du 1er au 3 septembre 2024 dans la Région de Gbêkê dans le cadre de la deuxième manœuvre conjointe des deux armées, la première ayant eu lieu en juin dernier, selon le service de communication des armées ivoiriennes. « L’exercice visait essentiellement à s’assurer de la conformité de la Base aérienne de Bouaké à son contrat opérationnel, dédié à l’aviation de combat, en plus de renforcer les aptitudes opérationnelles des pilotes ivoiriens sur les nouvelles acquisitions », peut-on lire dans le communiqué produit à l’occasion. De la manœuvre, l’on note une « satisfaction totale des deux États-Majors au terme de 72 heures d’interceptions, interdictions mais également patrouilles conjointes et contrôle d’espace aérien », selon les parties.

Les chefs des composantes Air des deux Armées ont assuré la conduite de la manœuvre depuis le centre contrôle d'Abidjan avant de rejoindre le théâtre des opérations
Les chefs des composantes Air des deux Armées ont assuré la conduite de la manœuvre depuis le centre contrôle d'Abidjan avant de rejoindre le théâtre des opérations



Pour la partie ivoirienne, il s’agissait d’assurer l’intégrité de l’espace aérien et en préserver l'inviolabilité. C’est une mission que l’Armée de l’air de Côte d’Ivoire assure au quotidien et qui exige de disposer de pilotes aguerris à l’aviation de combat en totale interaction avec les autres moyens de protection du ciel, précise le communiqué. Tout le sens de cet exercice conduit dans le cadre d’un partenariat militaire opérationnel avec une armée disposant d’une expertise avérée dans ce domaine, souligne le service de communication des armées ivoiriennes.

« Il faut relever que la proximité de la doctrine et du concept d’emploi de la troisième dimension dans les deux Armées a particulièrement favorisé le déroulement de la manœuvre qui a engagé une dizaine d’aéronefs de tout type, permettant de revisiter une panoplie de savoir-faire. Ainsi les opérations de protection d’avions au sol, les patrouilles aériennes avec tireurs embarqués, le ravitaillement en vol et l’interception entre autres, ont permis aux participants de posséder les dernières avancées tactiques », selon le communiqué.

Les parties ont exprimé une satisfaction totale au sortir de l'exercie
Les parties ont exprimé une satisfaction totale au sortir de l'exercie



Il est à noter que les chefs des composantes Air des deux armées, présents pour l’occasion ont parcouru ensemble les points clés de la manœuvre depuis le centre de contrôle d’Abidjan avant d’embarquer pour le théâtre des opérations à Bouaké » selon le service de communication des Faci. En cours de vol, ils ont donc pu apprécier le déroulement d’une opération d’interdiction aérienne, leur avion servant d’objectif pour les avions intercepteurs.

En définitive, la deuxième manœuvre aérienne conjointe FACI-Armée Française qui a rassemblé une centaine de pilotes, personnel de soutien et personnel de planification, recentre de plus en plus la Base aérienne de Bouaké au cœur du dispositif de coercition aérienne des Forces Armées de Côte d’Ivoire.



Le 04/09/24 à 15:16
modifié 04/09/24 à 16:22