Restauration des terres : Beugré Mambé suggère trois principales solutions

Le Premier ministre, Dr Robert Beugré Mambé. (Ph: Dr)
Le Premier ministre, Dr Robert Beugré Mambé. (Ph: Dr)
Le Premier ministre, Dr Robert Beugré Mambé. (Ph: Dr)

Restauration des terres : Beugré Mambé suggère trois principales solutions

Le 05/09/24 à 17:59
modifié 06/09/24 à 12:30
La cérémonie d’ouverture officielle des travaux de la 10e session extraordinaire de la Conférence des ministres africains en charge de l’environnement (Amcen) - du 30 août au 6 septembre - a été l’occasion le 5 septembre 2024 pour le Premier ministre, Dr Robert Beugré Mambé, de suggérer trois solutions majeures pour la restauration des terres dégradées.

À la faveur de la rencontre - qui est en réalité la réunion préparatoire de la Cop 16 sur la restauration des terres en décembre prochain en Arabie Saoudite - le chef du gouvernement ivoirien a d’abord suggéré l’encouragement de l’usage de l’engrais biologique. Sur ce premier point, Dr Robert Beugré Mambé a relevé les effets secondaires fortement néfastes des engrais chimiques sur la santé, même si leur caractère quasi-incontournable n’est plus à démontrer.

Le Premier ministre a ensuite proposé l’économie circulaire qui permet – a-t-il rappelé – de gaspiller le moins possible en recyclant les matières premières et produits dérivés usagers. Dr Robert Beugré Mambé a enfin appelé au renforcement de la prévision météorologique. À ce sujet, le chef du gouvernement a indiqué que « les prévisions météorologiques ne sont pas à la hauteur de nos ambitions ». Il a fait savoir qu’une meilleure anticipation sur l’information météorologique permet d’atténuer efficacement les effets des changements climatiques.

Les ministres africains préparent la position africaine à la Cop 16 en décembre prochain. (Ph: Dr)
Les ministres africains préparent la position africaine à la Cop 16 en décembre prochain. (Ph: Dr)



Peu avant, Dr Robert Beugré Mambé a rappelé que 100 millions d’hectares de terre arabe sont perdus annuellement selon le groupe de la Banque mondiale dont quatre millions d’hectares en Afrique. Ce, notamment du fait de la déforestation, des engrais chimiques et des changements climatiques.

Le Premier ministre ivoirien n’a pas manqué de souligner la nécessité de capitaliser – à l’occasion de la Cop 16 en décembre prochain en Arabie Saoudite - les acquis de la Cop 15 tenue en 2022 en Côte d’Ivoire. Notamment le Abidjan Legacy Program qui contient un ensemble de solutions de financement des différentes politiques de protection et de restauration des terres.

Lire aussi: Restauration des terres / En prélude à la Cop 16: L’Arabie saoudite appelle à une mobilisation mondiale

Pour sa part, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a exprimé sa gratitude au Président de la République, Alassane Ouattara, pour avoir autorisé la tenue de cette semaine de réflexion. Il a indiqué que cet accord du Chef de l’État est en parfaite adéquation avec sa vision du développement durable, mais également son engagement en faveur de l’ensemble des questions environnementales. Le ministre a étendu ses remerciements au Premier ministre, à ses pairs africains et ses collègues du gouvernement présents.

Avant lui, la directrice exécutive du Programme des nations unies pour l’environnement (Pnue), Inger Andersen et le ministre éthiopien de l’Environnement, par ailleurs président de l’Amcen, Seyoum Mekonen Hailu ont salué le leadership de la Côte d’Ivoire en matière de plaidoyer en faveur de l’environnement et la restauration des terres.

Ils se sont aussi félicités de la bonne organisation des travaux et l’implication des autorités ivoiriennes au plus haut niveau avant d’inviter les experts à explorer toutes les voies qui permettront une prise en compte efficace des intérêts de l’Afrique à la Cop 16.



Le 05/09/24 à 17:59
modifié 06/09/24 à 12:30