Dégradation des terres en Afrique: "La conjugaison des efforts pour des solutions durables", préconise Beugré Mambé

Beugré Mambé, Premier ministre ivoirien. (Ph: Dr)
Beugré Mambé, Premier ministre ivoirien. (Ph: Dr)
Beugré Mambé, Premier ministre ivoirien. (Ph: Dr)

Dégradation des terres en Afrique: "La conjugaison des efforts pour des solutions durables", préconise Beugré Mambé

Le 06/09/24 à 11:29
modifié 06/09/24 à 11:29
« L’Afrique produit moins de 4 % de la pollution mondiale, mais elle subit plus de 60 % des effets du changement climatique auquel notre planète est confrontée ». C'est la déclaration faite par le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, le jeudi 5 septembre 2024, à l’ouverture officielle de la 10e session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (Cmae), au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, à Cocody.

Le chef du gouvernement ivoirien a indiqué que face à cette inéquation, il est judicieux d'unir les efforts pour apporter des réponses appropriées aux préoccupations de la communauté internationale. Laquelle, s’inquiète de la dégradation galopante du climat sur les activités économiques et sociales.

Beugré Mambé dans son développement, a souligné que la dégradation concerne plus de 4 millions de terre en Afrique. Et trois raisons sous-tendent cet état de fait. Il s’agit de la déforestation qui tue le couvert végétal en Afrique, de l’utilisation disproportionnelle et incontrôlée des engrais chimiques et de l’impact des activités industrielles, notamment des usines, qui détruisent la couche d’ozone.

Le Premier ministre s’est donc félicité de la tenue de cette session en Côte d’Ivoire à laquelle prennent part 35 ministres africains, plusieurs experts pour accorder leurs efforts et chercher les solutions durables à la dégradation des terres.

Le chef du gouvernement a, quant à lui, proposé quelques pistes de solutions. Entre autres, l’utilisation de l’engrais biologique pour donner les vertus à l’agriculture, la meilleure appropriation de l’économie circulaire afin de recycler les richesses naturelles et les matières périmées.

Pour Beugré Mambé, l’Afrique doit anticiper les prévisions météorologiques. Cela permettra d’amoindrir les conséquences du changement climatique. Il se dit optimiste quant aux résolutions qui sortiront d’Abidjan. Elles permettront d’identifier toutes les solutions idoines pour qu’à la Cop 16, le continent puisse présenter un canevas de financement.

La session d’Abidjan se tient sur la thématique : « Relever l’ambition de l’Afrique de lutter contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse ».


Le 06/09/24 à 11:29
modifié 06/09/24 à 11:29