Enlèvements d’enfants: Alassane Ouattara condamne le phénomène avec fermeté

Alassane Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire
Alassane Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire
Alassane Ouattara, Pru00e9sident de la Cu00f4te d'Ivoire

Enlèvements d’enfants: Alassane Ouattara condamne le phénomène avec fermeté

Enlèvements d’enfants: Alassane Ouattara condamne le phénomène avec fermeté

De retour du 24e sommet de l’Union africaine (Ua) à Addis-Abeba, en Ethiopie, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a fermement condamné, le samedi 31 janvier, les enlèvements d’enfants dans la ville d’Abidjan. Un phénomène qui a créé  la psychose dans de nombreux foyers abidjanais, au point où certains parents  préféraient  la sédentarité de leurs progénitures en les privant des jours de classe.

Selon le Chef de  l’Etat, ce phénomène n’honore pas le pays. « C’est  inacceptable, indigne de la Côte d’Ivoire, indigne du climat apaisé que nous voulons pour nos concitoyens dans notre beau pays », lance-t-il. Avant de déplorer les dérapages (fausse alerte sur les réseaux sociaux et les rumeurs)  qui perturbent  l’environnement social de la Côte d’Ivoire.

En effet, dans ce climat de disparition, certaines personnes ont été malheureusement lynchées par la foule en colère, à cause des fausses alertes et des rumeurs.

Mais, Alassane Ouattara a rassuré la population en ces termes: « le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires, cela a été indiqué le 28 janvier dernier, et ces mesures ont été détaillées. Je voudrais vous dire que nous continuons de traiter ce problème avec la plus grande fermeté. Donc il ne sera pas toléré de dérapages dans cette situation », a, par ailleurs fait remarquer le  Président de la République.

Dans ce climat de disparition, certaines personnes ont été malheureusementlynchées par la foule en colère à cause des fausses alertes. La police nationale a appelé, jeudi, les populations à la retenue, leur demandant de ne remettre tout suspect aux forces de sécurité.

Au dire des responsables de la police, plus de 20 casd’enlèvements d’enfants ont été signalés du premier trimestre 2014 à janvier 2015. Parmi les victimes, l’on compte  cinq cas de découvertes d’enfants mutilés.

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info