
À Oran, le 5 septembre 2024, des passants examinent les affiches du président sortant Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant à la présidentielle algérienne. Environ 24 millions d'Algériens sont appelés à voter le 7 septembre. © AFP
À Oran, le 5 septembre 2024, des passants examinent les affiches du président sortant Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant à la présidentielle algérienne. Environ 24 millions d'Algériens sont appelés à voter le 7 septembre. © AFP
L'Algérie se rend aux urnes pour la présidentielle, un record d'abstention attendu
Face au président-candidat, deux opposants. D'une part, Abdelaali Hassani, ingénieur des travaux publics de 57 ans. Il représente le Mouvement de la société pour la paix (MSP), un parti islamiste qui avait boycotté la présidentielle de 2019. D'autre part, Youssef Aouchiche, ancien journaliste de 41 ans, qui dirige le Front des forces socialistes (FFS), un parti d’opposition historique qui participe à une présidentielle pour la première fois depuis 1999.
Ces deux candidats promettent de davantage de libertés s'ils sont élus. Le candidat du FFS s'engage à « libérer les prisonniers d'opinion par le biais d'une amnistie et à réexaminer les lois injustes ». Celui du MSP prône « le respect des libertés réduites à néant ces dernières années » après l'extinction du Hirak. Lire la suite...