Microfinance: Deux structures françaises signent un accord-cadre avec Mimoyé Finance

Kouassi Yao Georges DG de Mimoyé Finance (à gauche) échange les parapheurs avec Pierre Cuche et Abene Kouassi (à droite)
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Microfinance: Deux structures françaises signent un accord-cadre avec Mimoyé Finance

Microfinance: Deux structures françaises signent un accord-cadre avec Mimoyé Finance

Présentes en Afrique et en Afrique de l’ouest depuis 20 ans, dans le cadre de la coopération décentralisées et de l’appui aux micro-entreprises et au secteur informel, c’est seulement le 15 avril que Cofides Nord-Sud et Siad ont décidé d’étendre leurs activités en Côte d’Ivoire. Leur partenaire est Mimoyé Finance SA, une microfinance.

L’accord-cadre de partenariat a été signé au siège du partenaire ivoirien, à Cocody-Mermoz par son directeur général, Kouassi Yao Georges, représentant la présidente Véronique Aka.

Pour la partie française, Pierre Cuche, directeur du Service international d’appui au développement (Siad) et Abene Kouassi, vice-président (Siad) et administrateur de Siad/Cofides-Nord-Sud). Pour ce « projet pilote », c’est un montant de plus de 26 millions de Fcfa (soit 40 000 euro) qui seront mis à la disposition de Mimoyé Finance et chaque projet sera financé à 50% du capital par la partie française.

La garantie pour les projets individuels sera de 6 560 000 Fcfa (10 mille euro) et de 13 120 000 Fcfa (20 mille euro) pour les projets collectifs. Siad apportera la formation, l’accompagnement aux Pme par des outils de gestion, l’encadrement, jusqu’à l’autonomisation, mais aussi mobilise des fonds pour des projets d’envergure.

A condition de « bien sélectionner le projet, de l’évaluer, voir sa viabilité, sa capacité à créer des emplois décent et respecte l’environnement, d’effectuer une visite de terrain… ».

Le directeur général de Mimoyé Finance a pris l’engagement de faire en sorte que ce partenariat soit un succès et que le crédit soit remboursé. « Dans la zone Uemoa, la Côte d’Ivoire est le mauvais exemple en matière de remboursement de crédit. On va y mettre fin », a-t-il promis car c’est aussi une priorité du gouvernement. « Merci de nous avoir fait confiance », a-t-il dit aux partenaires.

Abene Kouassi se félicite que son pays, la Côte d’Ivoire, s’intéresse à la coopération décentralisée et à cet outil de « l’économie sociale et solidaire », même si c’est avec « un retard », selon Cuche. Vu que d’autres pays comme nt pris de l’avance (Mali, Burkina Faso, Sénégal, Gabon, etc.). Des pays où existent des projets de développement dans l’entrepreneuriat, l’agriculture, la micro-finance) et où des coopératives sont financées jusqu’à 130 mille, 700 mille euro.

Cofides Nord-Sud (Épargner au nord pour investir au Sud) est une société coopérative d’intérêt collectif jouant le rôle de cautionnement bancaire, donc se porte garante de petits entrepreneurs dans les pays du Sud principalement au profit des exclus.

L’accord entre en vigueur dès sa signature et le partenaire ivoirien se chargera de réceptionner les dossiers et les projets seront analysés avant d’être transférés pour financement s’ils sont fiables avec un impact économique et social. Car il s’agit de contribuer à la lutte contre la pauvreté par la création d’emplois et de richesses.


PAULIN N. ZOBO