M’Bahiakro: Regain d’intérêt pour la culture du café et du cacao dans le département

Regain d’intérêt pour la culture du café et du cacao dans le département
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M’Bahiakro: Regain d’intérêt pour la culture du café et du cacao dans le département

M’Bahiakro: Regain d’intérêt pour la culture du café et du cacao dans le département

Après trois décennies de passage à vide dans le domaine de la culture du café et du cacao dans le département de M’bahiakro, les paysans dans les villages de la sous préfecture manifestent depuis quelques années, de plus en plus d’engouement pour le retour à ces deux cultures de rente.

Deux spéculations qui naguère avaient fait la richesse des planteurs de la zone. Le département fut en effet, l’une des localités de la boucle du cacao. Depuis quelques moments, les commandes de boutures de café et de fèves améliorées à court et haut rendement s’empilent sur le bureau du premier responsable de l’Anader de cette ville.

Au dire du chef de zone de l’agence nationale d’appui au développement rural, qui se confiait récemment au  représentant local d’une agence de presse, la structure a reçu pour le compte de la campagne en cours, une demande de 500 ha de plants. Alors que regrette, M. Edmond Konan, le chef de zone, la structure Anader ne dispose que de 150 ha de variétés sélectionnées.

C’est que depuis quelques années, les nombreuses superficies d’anciennes plantations laissées en jachère depuis au moins vingt ans voire trente ans, se sont régénérées pour devenir de véritables forêts. Une nouvelle végétation propice à la culture du café, du cacao et de l’hévéa. Mais pour ce qui set de la zone de M’bahiakro, c’est le café qui attire plus les nouveaux planteurs parce que plus adapté au sol d’ici.

Si certains ont essayé la reconversion en allant à l’hévéaculture, il faut reconnaitre que la modicité de leurs moyens dans cette zone où les revenus des paysans pendant longtemps ont été inexistants, les a rappelé à la réalité du terrain. Ce sont pour l’instant, les fonctionnaires et autres travailleurs de la ville, originaires de la région qui s’y sont orientés avec des succès mitigés.

De plus depuis la grande sécheresse et les feux de brousse des années 80 qui ont été à la base de la destruction des plantations, les paysans notent que depuis quelques années, la pluviométrie n’est pas aussi ingrate à leur égard. Déjà habitués à la pratique culturale du café et du cacao, le retour se fait sans grande difficulté.

Pourvu que cela signe le retour de la prospérité perdue. Et cela, en combinaison avec la culture de l’anacarde qui en ce moment, tient le haut du pavé dans les cultures de rente pratiquées dans le département depuis l’abandon de la culture du café et du cacao.

ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL