Le Soudan rejette l'appel de l'ONU pour une force d'intervention «impartiale»

Un convoi quittant Khartoum avance sur une route vers Port-Soudan, le 23 avril 2023, alors que les gens fuient la capitale soudanaise déchirée par les combats. AFP - ABUBAKARR JALLOH
Un convoi quittant Khartoum avance sur une route vers Port-Soudan, le 23 avril 2023, alors que les gens fuient la capitale soudanaise déchirée par les combats. AFP - ABUBAKARR JALLOH
Un convoi quittant Khartoum avance sur une route vers Port-Soudan, le 23 avril 2023, alors que les gens fuient la capitale soudanaise déchirée par les combats. AFP - ABUBAKARR JALLOH

Le Soudan rejette l'appel de l'ONU pour une force d'intervention «impartiale»

Par (RFI)
Le 08/09/24 à 14:29
modifié 08/09/24 à 14:48
Les autorités soudanaises - aujourd’hui basées à Port Soudan, à l’est du pays – ont vigoureusement rejeté samedi soir la proposition des Nations unies sur le déploiement d’une force « impartiale » de protection des civils.

Dans un communiqué, publié dans la nuit de samedi à ce dimanche 8 septembre, la diplomatie soudanaise a fermement contesté l’intégralité des recommandations du rapport du Conseil des droits de l’homme des Nations unies qui préconise un embargo sur les armes et la mise en place d’une force d’interposition. Pour le ministère des Affaires étrangères du pays, « le rôle » du Conseil des droits de l'homme devrait être de « soutenir le processus national plutôt que de chercher à imposer un mécanisme extérieur différent ».Sur ce motif, les autorités soudanaises accusent vigoureusement l’organisation d’être un organe politique illégal.

Pour les proches du général al-Burhan, ce sont les milices du FSR qui ciblent systématiquement les civils et les institutions civiles. Selon le rapport d’experts mandatés par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies et publié vendredi 6 septembre « une série effroyable de violations des droits de l'Homme et de crimes internationaux dont beaucoup peuvent être qualifiés de crimes contre l'humanité » ont été commis. Et ces crimes sont imputables aux deux camps qui s’opposent depuis le 15 avril 2023 et le début de cette nouvelle guerre civile qui a causé la mort de dizaines de milliers de civils et le déplacement de plus de dix millions de Soudanais. Lire la suite...

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Par (RFI)
Le 08/09/24 à 14:29
modifié 08/09/24 à 14:48