
Développement minier: GIZ et ses partenaires élaborent un plan d’action
L’Agence allemande de coopération internationale (Giz) a initié depuis 2009 un projet régional dénommé « gouvernance minière en Afrique de l’ouest » en Sierra Leone et au Libéria. Après la Guinée en 2014, cette activité connait un début d’exécution cette année en Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la préparation de la première phase de ce projet d’appui au secteur minier intitulé « gouvernance régionale du secteur extractif en Afrique de l’ouest », la Giz a organisé un atelier de planification et de validation des activités dudit projet, les 6, 7 et 8 avril derniers au sein de cette institution.
L’objectif de cette rencontre de travail avec les partenaires impliqués dans le secteur minier ivoirien est de passer en revue les différents volets du plan d’action de la Vision minière de l’Afrique (Vma). Analyser et évaluer la mise en œuvre de ce projet en Côte d’Ivoire. Il est également question pour les participants d’harmoniser et planifier les actions à mener en 2016. A travers l’élaboration et l’adoption d’un plan d’action, une dynamique sera créée non seulement au niveau des partenaires au projet, mais aussi pour impliquer tous les acteurs intervenant dans le domaine des mines.
Lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier, Mathis Hembergeræ et Dr. Kétouré Philippe, respectivement, chef de projet et expert consultant projet à Giz, ont présenté la Vma. Cette présentation a été suivie des résultats de l’étude sur la mise en œuvre de ce projet en Côte d’Ivoire.
Selon eux, la vision du régime minier de l’Afrique est « l’exploitation équitable et optimale des ressources minières en vue d’une large croissance durable et d’un développement socio-économique ». en d’autre terme, il s’agit de faire en sorte que le secteur minier serve de levier de la croissance économique, d’instrument de développement durable, en particulier en matière de financement de la mise en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté, d’ amélioration des conditions de vie des populations.
ALFRED KOUAME
CORRESPONDANT