Hépatites virales: Des journalistes instruits sur la maladie

Hépatites virales: Des journalistes instruits sur la maladie

Hépatites virales: Des journalistes instruits sur la maladie

Une trentaine de journalistes issus de la presse audiovisuelle, écrite et en ligne ont été instruits sur les hépatites virales, en vue de relayer l’information auprès des populations, de par leurs supports respectifs. C’était au cours d’un atelier organisé par le Réseau des professionnels des médias, des arts et du sport engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte-d'Ivoire (Repmasci) et ses partenaires, ce jeudi 28 avril à Abidjan-Plateau.

D’entrée, le coordonnateur du programme national de lutte contre les hépatites virales, Dr Allah Kouadio Emile a défini la maladie comme « une atteinte inflammatoire aigüe ou chronique du foie due au virus de l’hépatite ». Il a ajouté qu’il existe 5 types de virus dits « alphabétiques » : des virus A, B, C, D et E.

Selon lui, les virus de l’hépatite A et E se transmettent oralement à partir de l’eau, des aliments et des mains sales. Et pour ce qui est des hépatites virales B, C et D, il a relevé que la transmission se fait comme le Vih/Sida. C'est-à-dire : par voie sexuelle, de mère-enfant et par tous les produits dérivés du sang. Pour une lutte efficace, il a recommandé la prévention, le dépistage, l’abstinence et une bonne hygiène de vie. Dr Allah Kouadio Emile a souligné que les hépatites virales sont méconnues de la population et même de certains médecin-généralistes, qui les assimilent au paludisme. C’est pourquoi, il l’a qualifié de « maladie de l’ignorance ».

Pour sa part, le Dr Jean-Jacques Brou du laboratoire pharmaceutique « Roche » a indiqué que le taux de prévalence des hépatites virales est de 12 à 15% en Côte d’Ivoire. D’après lui, 13% de cas est une hépatite B et 3% d’hépatite C. Il a signifié une baisse de 65% du coût de traitement de la maladie, par le biais d’un programme dit « Accès Roche-hépatite virale ». Il a souhaité un renforcement des capacités des médecin-généralistes, un relèvement du plateau technique et une sensibilisation et information des populations sur cette maladie pour faire régresser le taux de prévalence.


Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info