Concerts: Maître Gims, en communion comme jamais avec Abidjan !
Concerts : Maître Gims, en communion comme jamais avec Abidjan !
« Mon Cœur avait raison », «Je me tire», et le tube au succès planétaire, «Sapé Comme jamais», sont les trois dernières notes d’une symphonie… achevée, peut-on s’engager à dire, des trois rendez-vous que Maître Gims a pris, les 1er, 2 et 3 septembre avec le public ivoirien à la faveur de l’étape abidjanaise de sa tournée africaine: Warano Africa Tour.
La trilogie abidjanaise du chanteur Français d’origine congolaise (RD Congo), débutée par une agape festive avec ses fans, le 1er septembre au Novotel d’Abidjan-Plateau, au lendemain de son arrivée, suivie du concert VIP, le lendemain, au Palais des congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire de Cocody grâce aux bons soins d’Orange Côte d’Ivoire, s’achevait ainsi, le samedi 3 septembre, dans les jardins de l’Ivoire Golf Club de la Riviera, dans une liesse fusionnelle avec des fans, telles des ouailles acquises à la cause de leur… Maître Gims.
Pour le dernier show, il est revenu à H Magnum, compère de Maître Gims, ce chanteur ivoirien ex-membre du groupe Sexion d’Assaut, de créer « l’ambiance familiale » afin de permettre à la star du jour de se sentir «prophète chez soi». Entre deux vocalises, il raconte son histoire. Celle de son enfance à Youpougon, son départ en France et son amour pour la musique.
En fait, une tranche de vie qui s’assimile à celle de Maître Gims parti de son Kinshasa natal, à deux ans, avec son musicos de père. Bref, il crée un lien de familiarité avec le public qui l’applaudit tout le long de sa prestation. Avant lui, il est revenu, en guise de mise en bouche à la sauce ivoirienne, au groupe TNT et à JC Pluriel d’entretenir les quelque 5 à 6 mille spectateurs.
Quand le maître de cérémonie, Eric Mboua, annonce sur la scène, la guest-star, on frise l’hystérie collective, entre fumigènes et autres effets spéciaux concoctés par Kenzo et son staff d’Aréel, se mêlant aux hourras du public. De sa voix puissante et envoûtante, l’auteur de « Bella », entre autres titres, transmet une transe presque surréaliste à ses fans de la gent féminine. Les titres des albums « Ma Beauté », « Mon cœur avait raison » et «Subliminal», en plus de certains titres de son groupe, repris en chœur par des spectateurs qui se font donc choristes de leur «Maître chœur» finissent par se conquérir mutuellement les… cœurs !
Au diapason de cette quasi-messe, Ghandi Djuna alias Maître Gims, improvise un petit concours de danse avec des jeunes filles qui électrise la foule et en rajoute au capital-sympathie des Ivoiriens pour leur star. Qui s’est montrée, disponible, aimante, proche de ses fans depuis son arrivée à Abidjan. A l’instar des séances photos et selfies que le rappeur leur a accordées. Et que dire de la visite de courtoisie que la star a effectuée à la résidence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, quelques heures avant le dernier concert ? Ou encore sa petite virée au Temple Live Discothèque et au Gestone Hôtel ? Tout simplement que grandeur rime avec humilité.
En outre, côté organisation, les équipes de Canta Production et de 2A Consulting, ainsi que Xtramed pour les relations-presse, ont prouvé, tout aussi à l’aune de la rigueur professionnelle de Maître Gims et son staff, que la Côte d’Ivoire sait organiser des spectacles avec parcimonie et avec ponctualité.
Faut-il le noter, la tournée Warano Africa Tour de Maître Gims sur le continent africain, a démarré le 6 août au Palais des Congrès de Brazzaville (République du Congo). L’interprète du tube planétaire, « Sapé comme jamais », s’est ; ensuite, le lendemain envolé pour donner un concert à Lubumbashi en RD Congo, son pays d’origine. S’en est donc suivie cette série de prestations en Côte d’Ivoire, avant d’investir le Burkina (le 17 septembre à Ouagadougou), et de rempiler en RD Congo (le 28 septembre à Kinshasa), et d’honorer deux dates au Cameroun (les 17 et 18 novembre à Yaoundé et à Douala), et de conclure par un grand spectacle le 24 décembre au Sénégal, au Stade Demba-Diop de Dakar.
REMI COULIBALY