Exportation de cacao: Le port de San Pedro veut améliorer son trafic

Le Port autonome de San Pedro (Pasp) est le premier port mondial d’exportation de cacao. Pour la campagne écoulée, ce sont 838 533 tonnes de cacao qui ont été acheminées à l’extérieur du pays via le port de San Pedro. Et ce, sur une exportation totale de 1,56 million de tonnes. Ce qui représente une moyenne de 54% des exportations nationales.

Les perspectives de la campagne qui vient de s’ouvrir sont annoncées en hausse. On parle d’une production cacaoyère d’environ 1,7 million de tonnes du fait de la politique de prix garanti au kilogramme et au système de péréquation sur le transport bord champ usine. Ces prévisions optimistes amènent donc le leader de l’exportation mondiale du cacao à s’organiser pour traiter les volumes annoncés en anticipant sur les entraves habituellement constatées en période de campagne café-cacao au port. Ce sont, entre autres, l’optimisation des quais (accueil navire, cadence de manutention, gestion des aires de stockage, laissez-à-quai, etc.), la disponibilité de conteneurs vides en quantité et en qualité, et la question d’obstruction des voies par les flux de camions sur le périmètre portuaire.

C’est donc dans le souci de conserver ce rang tout en améliorant le pourcentage d’exportation, que la direction générale du Pasp, par le biais de sa direction commerciale et marketing, a organisé une table ronde sur la campagne 2016-2017 ouverte le 1^er octobre 2016. Cette rencontre qui a eu lieu, le 27 octobre 2016, à la salle chocolat du Conseil café-cacao de San Pedro, a réuni les consignataires, acconiers / manutentionnaires, transitaires, contrôleurs qualité, chargeurs, certaines structures publiques que sont la douane, le Conseil café-cacao, l’Oic, la Chambre de commerce et d’industrie, et la brigade du port. Il s’agissait, au cours de ces assises, de proposer des solutions aux maux suscités.

L’objectif comme l’a souligné M. Guy Iba Max, Secrétaire général de la communauté portuaire de San Pedro, représentant le directeur général, Marcel Hilaire Lamizana, est de parvenir à l’adoption d’un mode opératoire consensuel offrant un service complet compétitif par l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique portuaire. Quatre communications suivies d’échanges, ont meublé la journée.

Au terme de la table ronde, les participants se sont dit heureux de cette initiative du port et le document final lu par le secrétariat technique qui donne certaines recommandations et le mode opératoire arrêté, seront appliqués.

Martial Detchi
Correspondant régional

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