Autosuffisance en riz : La Côte d’Ivoire formalise la mise en place d’un cadre de coopération avec la Corée du Sud
Cet accord formalise la mise en place d’un cadre de coopération visant à renforcer les projets de développement rural en Côte d'Ivoire.
Lors de cette cérémonie, le ministre Adjoumani a exprimé l'importance cruciale de cet accord pour la Côte d'Ivoire, soulignant que les initiatives menées par la Fondation Saemaul en Corée du Sud ont eu un impact considérable sur les populations rurales, notamment en matière de production agricole. Le succès des projets rizicoles, qui ont transformé la perception des populations coréennes à l'égard du riz "réunification", a particulièrement impressionné la délégation ivoirienne.
Il faut noter que ce mémorandum s’inscrit dans le cadre de la récente Stratégie Nationale de Développement de la Filière Riz adoptée par la Côte d’Ivoire. A travers l’accord signé, la Fondation Saemaul apportera son expertise et son soutien technique pour permettre à la Côte d'Ivoire d'atteindre l'autosuffisance en riz d'ici deux ans. Il s’agit, faut-il le souligner, d’un objectif majeur fixé par le Président de la République, Alassane Ouattara.
Signalons que cet accord marque une étape décisive dans le renforcement des relations bilatérales entre la Côte d'Ivoire et la Corée du Sud, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités pour les agriculteurs ivoiriens dans le domaine de la riziculture et au-delà.
C’est le lieu de rappeler que le 8 juillet 2024, la Côte d'Ivoire a présenté sa nouvelle Stratégie de Développement de la Filière Riz (SNDR 2), visant à atteindre l'autosuffisance en riz d'ici 2030. Avec un budget de 1,3 milliard $, réparti en deux phases, le plan ambitionne d'augmenter la production de riz paddy de 1,8 million à 4,16 millions de tonnes d'ici 2027, et de passer de 1,4 million à 3,2 millions de tonnes de riz blanchi d'ici 2030.
L’avantage du pays, c’est qu’il possède plus de 2 millions d'hectares de terres cultivables et des ressources en eau abondantes. La Côte d’Ivoire a donc le potentiel de retrouver son autosuffisance historique en riz et même de devenir exportatrice.