Edoh Kossi Amenouve : "Nous avons besoin de capitaux extrêmement importants..."
Edoh Kossi Amenouve: "Nous avons besoin de capitaux extrêmement importants..."
Un groupe privé chinois Zendai, exerçant dans plusieurs secteurs d’activités (le développement immobilier, le tourisme, les finances, les ressources énergétiques, etc.), a visité ce vendredi 7 juillet la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), à Abidjan-Plateau.
« La Brvm est très professionnelle, même si le marché ne se développe pas vite. Nous sommes en train de réfléchir à une collaboration étroite avec elle », a indiqué le chef de la délégation chinoise, au sortir d’un échange avec le directeur général de l’institution boursière, Dr Edoh Kossi Amenouve.
Pour le responsable local de Zendai, la Chine se développe à une grande vitesse. Et aujourd’hui des opérateurs économiques veulent partager leurs expériences avec l'Afrique. C’est pourquoi, ils se sont installés au Mali où une usine est en voie de réalisation. L’arrivée de sa délégation fait suite à la signature, le 15 juin dernier à Shanghaï, d’un mémorandum d’entente entre la Brvm et la Bourse de Shanghaï suivie d’une conférence stratégique avec des entreprises et investisseurs chinois. « Cette signature ouvre la voie à l’investissement au portefeuille chinois sur notre continent et également à partager l’expérience chinoise en matière de développement des marchés de capitaux. Cela suppose que nous devons avoir des actions concrètes allant dans ce sens », a expliqué le directeur général de la Brvm.
Il a annoncé que la bourse travaillera avec le groupe Zendai et d’autres groupes chinois pour donner l’exemple, pour montrer que c’est possible aujourd’hui d’attirer des entreprises chinoises à la bourse de l'Uemoa. Puis après, « nous allons attirer les investisseurs chinois en portefeuille dans notre sous-région et le continent. Vous savez, nous avons besoin de capitaux extrêmement importants pour le développement économique de notre pays », a poursuivi Dr Edoh Kossi Amenouve. Car, la situation actuelle de l’épargne de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ne permet pas de financer entièrement, selon lui, leurs besoins.
Kamagaté Issouf
issouf.kamagate@fratmat.info