Maroc: Le footballeur Abdelmajid Dolmy s’est éteint à 64 ans

L’ancien milieu de terrain de l’équipe nationale du Maroc des années 1980, s’est éteint jeudi soir à l’age de 64 ans, suite à un malaise cardiaque. Le N°6 des Lions de l’Atlas qu’on surnommait affectueusement le ‘’Maâllem’’ ou encore ‘’Maestro’’, a été inhumé au cimetière Achouada de Casablanca le vendredi 28 juillet 2017.

De très nombreux membres de la famille du football marocain, ainsi que du gouvernement, étaient présents pour accompagner le cortège funèbre.

L’ancien joueur du Raja de Casablanca restera dans les mémoires de tout le peuple marocain pour sa prestation lors de la coupe du monde  de 1986 et pour avoir donné au royaume chérifien son seul titre de champion d’Afrique en 1976, en Ethiopie.

Abdelmajid Dolmy était l’un des plus grands joueurs marocains de tous les temps. Avec ses coéquipiers Mohamed Timoumi, Aiz Bouderbala El Idriss, Merhi Abdelkrim et autres Badou Zaky, le Maroc avait terminé à la première place du groupe F devant l’Angleterre, la Pologne et le Portugal lors du mondial de 1986 avant de se laisser surprendre par la Manschaft allemande en huitième de finale (1-0).

Une grande première pour une équipe africaine au mondial. Obtenu en partie grace à son stratège du Raja, équipe avec laquelle il a entamé sa carrière en 1971, remporté trois coupes du Maroc. Malgré son talent unanimement reconnu, Dolmy avait dû refuser les sirènes du professionnalisme, notamment en Allemagne (Bayern Münich) et en Italie (Inter Milan).

En 140 sélections avec la formation royale marocaine, ‘’le Maâllem’’ a offert l’unique graal continental au Maroc lors de la coupe d’Afrique des Nations de 1976, en Ethiopie avant sa retraite internationale au lendemain de la Can de 1988.

En 20 ans de carrière, Dolmy a été un exemple de fair-play que ce soit en club qu’en sélection nationale. Une exemplarité qui lui verra décerner le « prix fair-play » de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

Abdelmajid Dolmy qui a mis fin à sa carrière de footballeur en 1991, fait partie de l’épopée glorieuse marocaine de 86 qui a révélé des ‘’monstres’’ du football africain à l’instar de Badou Zaky, Mohamed Timoumi, Moustapha El Hadaoui, Aziz Bouderballa et autres Merhi Krimau.

Alain Zama
Correspondant communal