C’est  en tout cas, l’avis émis par l’une des organisations de défense des droits des tout-petits. Il s’agit de l’ONG « World Teens ».

Au delà de la sensibilisation, « World Teens » plaide pour des actions hardies d’’engagement de la part des autorités sur le terrain. Elle a donc saisi l’occasion d’un atelier d’information et de formation des organisations du domaine pour « inculquer à ces  partenaires de premier plan des attitudes novatrices dans le secteur ». C’était le samedi 21 octobre à la salle polyvalente de la mission catholique de Bonoua.

Ces actions doivent émaner aussi bien des autorités centrales, locales que de la société civile, des familles et des communautés. Elles devraient aboutir, espère Mme Cynthia Abou Emou, la présidente de l’organisation, au changement de comportement. Il s’agit, par ailleurs, pour les défenseurs des droits des enfants, de permettre désormais aux uns et aux autres de « porter sans crainte, ni remords, les cas de violation des droits des enfants devant les tribunaux ».

Dans tous les cas de figure, souhaite Mme Adou, « la convention ne doit pas être perçue comme une liste de vœux moraux ». Le changement d’attitude devrait, de son avis, permettre à tous de voir les droits des enfants comme des obligations juridiques. L’objectif essentiel étant « d’interdire toutes formes de violence faites aux enfants y compris les punitions physiques et autres humiliations ».

ARSENE KANGA

CORRESPONDANT REGIONAL