Soins d’urgence dans les hôpitaux publics: Les acteurs réfléchissent à la mise en place de normes de formation pratique

Soins d’urgence dans les hôpitaux publics: Les acteurs réfléchissent à la mise en place de normes de formation pratique

Soins d’urgence dans les hôpitaux publics: Les acteurs réfléchissent à la mise en place de normes de formation pratique

Les soins d’urgence ne bénéficient toujours pas de l’attention qu’ils méritent dans les curricula de formation depuis des années. L’on signale même que les cours et les stages de médecine d’urgence n’ont débuté qu’en 2017, à l’Unité de formation et de recherche (Ufr) des sciences médicales de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Et pour ce qui est de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas), c’est en dernière année de formation que les cours de spécialité d’urgence/réanimation sont abordés.

Face à cet état de fait, l’Infas a mis en place depuis cette année 2017, un stage de formation pratique de ses étudiants (infirmiers, sages-femmes) en soins d’urgence dans les services du Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Cocody, par le biais d’un partenariat.

Les résultats ayant été satisfaisants aussi bien pour les étudiants que les formateurs, il convenait ainsi de l’étendre aux autres Chu et Centres hospitaliers régionaux (Chr) du pays, où existe une antenne de l’Infas.

Toute chose qui justifie la tenue d’un atelier de deux jours, présidé par la directrice générale de l’Infas, Pr Méliane N’Dhatz épouse Sanogo et qui s’est ouvert ce jeudi 16 novembre, dans les locaux du Chu de Cocody. Il porte sur: « La mise en place des sites de stage pour la formation en soins d’urgence dans les hôpitaux généraux et les Centres hospitaliers universitaires abritant des écoles Infas ».

Pour le Pr Horo Kigninlman, chef de services des urgences du Chu de Cocody, principal animateur dudit atelier, il s’agit « d’un partage d’expériences, en vue de définir les normes permettant à la mise en place d’une formation pratique aux soins d’urgence, à l’endroit des infirmiers, sages-femmes et aides-soignants ».

L’atelier qui se déroule en travaux de groupes va, entre autres, identifier les personnes ressources de formation, les contenus, les durées et les équipements minimum des centres de stage. Ensuite, proposer un calendrier de mise en œuvre, la motivation des formateurs, en plus des outils d’évaluation des centres de stage. Et enfin, définir les objectifs de formation pratique.

Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info