Chan « Maroc 2018 »: L’Afrique au Royaume chérifien sans la Rd Congo
Chan « Maroc 2018 »: L’Afrique au Royaume chérifien sans la Rd Congo
L’Afrique du ballon rond va se retrouver au Maroc. Après l’édition 2016 qui s’est déroulée au Rwanda, le Roi Mohamed VI et le Maroc accueillent, en lieu et place du Kenya, le Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2018. Il s’agit de la 5e édition prévue du 12 janvier au 4 février 2018. Le Maroc n’a certes pas une expertise en la matière, mais peut se vanter d’une présence à 15 Can, avec à la baguette, un succès en 1974, une finale perdue en 2004 et quatre participations à la coupe du monde.
Pays organisateur de dernière minute, la Fédération royale marocaine s’est évertuée à répondre aux exigences du cahier des charges de la compétition. Ainsi, quatre stades ont été choisis pour abriter la compétition. A savoir, le complexe sportif Mohammed V (Casablanca), le stade Ibn Battuta (Tanger), Gand stade de Marrakech et le stade Adrar (Agadir). Tout est donc prêt pour le début de la grand-messe du football africain, concernant les joueurs évoluant essentiellement au plan local.
Seize nations partent à la conquête du titre détenu par la Rd Congo, absente d’une compétition qu’elle s’est déjà adjugée par deux fois. Outre la Rd Congo, on note aussi les absences de plusieurs habitués comme le Zimbabwe, le Ghana, le Mali, finaliste malheureux du dernier Chan ou encore la Tunisie, championne du Chan 2011 mais qui a renoncé aux éliminatoires.
La Guinée Equatoriale, qualifiée grâce au forfait du Gabon et la Namibie font office de bleus dans une compétition où la Libye est le seul pays en lice à avoir déjà remporté le Chan en 2011. Les Eléphants du sélectionneur Kamara Ibrahim, bien que qualifiés difficilement au terme d’une héroïque rencontre face au Mena du Niger, ont le coffre pour succéder à la Rd Congo.
En face, la concurrence s’annonce certes difficile avec le Nigeria et sa cohorte de stars locales, le Cameroun toujours dans le box des favoris et le Maroc, pays organisateur qui rêve de soulever son premier Chan, avant de prendre part au plus grand rendez-vous de l’histoire du football mondial en Russie.
Sans oublier le Burkina Faso et la Guinée, ces nouveaux ‘’monstres’’ du football africain, toujours capables d’exploits.
Le Chan 2018 s’annonce palpitant à la joie des footballeurs locaux qui par cette unique lucarne, sera un moyen d’expression de séduction des recruteurs occidentaux, toujours à la recherche de l’oiseau rare.
Médaillés de bronze en 2016, les Eléphants locaux ont-ils de réelles chances de réussite au Maroc, en l’absence de la Rd Congo ?
Alain Zama
Correspondant communal