Blaise Kouassi (Ong Assistance et Action): ‘’Les immigrés clandestins vivent dans des conditions déplorables...’’

Blaise Kouassi Djè, président de l'Ong Assistance et Action.
Blaise Kouassi Djè, président de l'Ong Assistance et Action.
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Blaise Kouassi (Ong Assistance et Action): ‘’Les immigrés clandestins vivent dans des conditions déplorables...’’

Blaise Kouassi (Ong Assistance et Action): ‘’Les immigrés clandestins vivent dans des conditions déplorables...’’

Au moment où se tient à Abidjan le sommet Union africaine-Union européenne (Ua-Ue) qui abordera la question de l’immigration, le président de l’Ong Action et Assistance, Blaise Kouassi Djè, a affirmé le 29 novembre, à Abidjan, que l’immigration n’est pas une fatalité, insistant sur les actions urgentes à mener pour y mettre un terme.

« Il nous faut trouver maintenant des perspectives et des pistes d’insertion sociale pour les jeunesses africaines et ivoiriennes notamment. Il nous faut investir plus dans la formation professionnelle et améliorer le salaire minimum », a-t-il préconisé. Il a souligné qu’aussi longtemps que des Ivoiriens ou autres africains auront du mal à avoir un emploi stable, ils seront toujours tentés par l’immigration clandestine.

« On peut organiser des centaines de séminaires, de colloques, de sommets de toutes sortes, mais aussi longtemps que la jeunesse n’aura pas de perspectives, elle prendra tous les risques pour se rendre en Europe », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs salué l’idée du Président français Emmanuel Macron de travailler à l’octroi de visa de long séjour aux étudiants africains afin de leur assurer une meilleure mobilité entre l’Afrique et l’Europe.

Pour Blaise Kouassi, vivre dans la clandestinité, c’est mourir à petit feu. Les jeunesses africaines en général souffrent, à l’en croire, d’une méchante propagande d’autres Africains leur faisant croire que l’eldorado est en Europe et l’enfer en Afrique.

« Les immigrés clandestins vivent dans des conditions déplorables en Europe. Ils ne bénéficient d’aucun emploi officiel, donc d’aucune sécurité sociale. Ils sont obligés de travailler au noir pour quelques maigres euros qui leur permet à peine de s’offrir à manger. Beaucoup souffrent, mais n’osent pas en parler à leurs familles car ils sont censés être leur espoir, malheureusement ».

Ouattara Ouakaltio
Correspondant communal