Production rizicole: 15,70 milliards pour la production et le traitement de semences certifiées
Production rizicole: 15,70 milliards pour la production et le traitement de semences certifiées
La Côte d’Ivoire est en passe de franchir un pas important dans la mise en place de son infrastructure de production de riz en masse et de qualité. Le projet de production et de traitement de semences certifiées de riz en Côte d’Ivoire, approuvé le 8 mars 2015 par la Banque islamique de développement (Bid), a été officiellement lancé, le 29 novembre, à l’Hôtel Belle Côte.
D’un coût global de 15,70 milliards de FCfa et financé conjointement par la Bid (12,80 milliards de Fcfa) et la Côte d’Ivoire (2,90 milliards de FCfa) sur une durée de 3 ans, le projet sera réalisé dans les départements de Korhogo, Man, Bondoukou, Gagnoa, d’Odienné, Agboville et de Yamoussoukro. Il comprend trois composantes: la production de semences améliorées de riz ; le renforcement des capacités en matière de certification de semences riz ; le conditionnement de semences ; la gestion du projet.
La composante renforcement des capacités en matière de certification de semences de riz donnera lieu à la construction et l’équipement de 3 laboratoires régionaux d’analyse et de certification de semences (Lac) à Bondoukou, Korhogo et Man ; la rénovation et l’équipement du laboratoire national d’analyse et de contrôle des semences de Yamoussoukro (Lanasem). Et la mise en œuvre du volet conditionnement de semence impliquera aussi la construction de 7 centres régionaux de conditionnement de semences ; la fourniture d’équipements destinés aux laboratoires et centres de conditionnement ainsi que la fourniture de véhicules pour le transport des semences.
Le directeur général de l’Office national de développement de la riziculture (Ondr), Yacouba Dembélé, a qualifié le projet de symbole fort de l’engagement pris par le gouvernement de garantir la sécurité alimentaire. Il a mentionné que la Côte d’Ivoire ne dispose que d’un seul centre de conditionnement de semences certifiées. Sa capacité annuelle est de 2000 tonnes alors que les besoins représentent 10 fois ce chiffre.
David Ya