Financement des PME: La formation une des exigences
Financement des PME: La formation une des exigences
Au sortir de la deuxième édition de ''la Finance s’engage'', la charte d’engagement entre les Petites et moyennes entreprises (Pme) et les acteurs du système bancaire a été claire: « si la mobilisation du secteur financier porte essentiellement sur l’amélioration des ressources en qualité et en quantité, la mobilisation des Pme mettra l’accent sur la formation et l’information par un programme de renforcement de capacités ». C’est pourquoi, la Commission financement du secteur privé (Cfsp) de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) a initié un renforcement des capacités des Pme pour l’accès au financement, dont le lancement a eu lieu ce vendredi 22 décembre, à Abidjan-Plateau.
Selon le président de la Cfsp, Daouda Coulibaly, une étude menée par leur soin, intitulée « Données de la croissance », a fait ressortir que ¾ des entreprises en Côte d’Ivoire expriment un besoin de formation notamment sur les produits financiers ou encore les réformes liées au financement de celles-ci. Il indique que les thématiques de ce renforcement vont porter sur « les outils couvrant les reproches que leur font en majorité les acteurs financiers », entre autres, l’éducation financière, la vente d’un projet à un banquier, la maîtrise du processus d’obtention de financement.
Pour le Président directeur général d’Es partenaire, Eric Kacou, acteur du processus de la « Finance s’engage », il faut arriver à « transformer le mur de méfiance entre les Pme et les banques en pont de confiance » de telle sorte que les Pme puissent compter sur les banques pour s’affirmer.
Pour le lancement de cette formation, 100 entreprises ont été retenues. « La bonne combinaison entre le capital et l’intelligence peut permettre à une entreprise de croître », indique Eric Kacou. Ainsi poursuit-il, ce capital intelligent doit prendre en compte le leadership et le respect des engagements, la maîtrise des états financiers, la capacité à attirer et retenir les bonnes compétences, la recherche de financement.
Pour Ehui Marthe, il est important de commencer avec ce petit noyau de 100 entreprises afin de mieux évaluer leur performance. « Après cette première évaluation, nous allons voir s’il faut ajuster le tir pour sélectionner d’autres entreprises », ajoute Daouda Coulibaly.
Kamagaté Issouf
issouf.kamagate@fratmat.info