Lutte contre la vie chère : Sept structures en compétition pour proposer un indice
Souleymane Diarassouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme qui a animé la conférence de presse de lancement, dira que malgré les efforts déployés par le gouvernement, le citoyen lambda se plaint toujours de la cherté de la vie. D’où la nécessité de mieux appréhender ce phénomène à travers des outils scientifiques. « Le projet de construction d’un indicateur de la vie chère est motivé par la volonté du gouvernement de mieux appréhender le phénomène de la vie chère tel qu’il est compris et tel qu’il est vécu par les populations ivoiriennes, afin d’orienter avec précision les programmes, plans et politiques publiques de lutte contre la vie chère », a précisé le ministre. Ajoutant que cet outil constitue également un moyen de capter les principaux facteurs qui influent sur le coût de la vie en Côte d’Ivoire.
Sont en compétition pour ce projet sept structures: l’Ensea, l’Ins, Bloomfield, l’Ies, la Capec, le Bnedt et le Cires. Elles ont jusqu’à fin février pour proposer une mouture de cet indice. Après quoi, le comité chargé du dépouillement (constitué du ministère en charge du Commerce et du Pasrès) travaillera sur le projet retenu avant sa présentation officielle au mois de septembre. Au sujet du déroulement de cet appel à candidatures, le ministre s’est voulu rassurant : « Ces structures que nous avons sélectionnées bénéficient d’une renommée nationale et internationale quant à leur sérieux et à la qualité de leurs productions. Tout se fera dans la transparence », a-t-il laissé entendre.
EMELINE PEHE AMANGOUA