Présidence de la Fédération ivoirienne de handball (Fihb): KARABOUE, LE TRIOMPHE DE LA DISCRETION

Présidence de la Fédération ivoirienne de handball (Fihb): KARABOUE, LE TRIOMPHE DE LA DISCRETION

Dans la discrétion, le médecin colonel a su préparer son coup qui a été finalement fatal à ceux qu’on annonçait comme des favoris. Pendant la campagne électorale, au moment où ses concurrents dévoilaient leur batterie dans la presse, le colonel, en fin limier, faisait le corps à corps auprès des clubs électeurs. Dont la majorité a adhéré à son programme. Elle l’a exprimé dans les urnes (76 voix contre 37). Précisément au terme du second tour. «Son message était plus rassurant et il sait faire preuve d’humilité dans son comportement de tous les jours. Karaboué a également un vécu dans la gestion d’une fédération. N’oublions pas qu’il a démissionné de son poste de vice-président de l’instance fédérale très tôt, au moment où il a senti que sa vision  ne cadrait pas avec celle du  président sortant, Joseph Ouéréga. Avec le temps, vous saurez pourquoi la majorité des clubs l’a élu», s’enthousiasmait, hier, un dirigeant de club, sous le couvert de l’anonymat.

 Le message à chaud du successeur du Colonel Ouéréga en dit long sur sa détermination à ramener définitivement la paix dans la grande famille du handball. Une discipline qui, il faut l’avouer, a longtemps souffert des querelles intestines, de la  division. «Dans l’unité retrouvée, une nouvelle ère va s’ouvrir pour le handball ivoirien. J’entends bénéficier de l’expertise de mon ainé Paul Blesson, de Jean Claude Boussou, d’Ehouman Boni Zamora, les candidats malheureux pour ranimer la flamme.  On ne connaîtra plus d’histoires au niveau du handball ivoirien», a promis Karaboué. Qui a compris que seule la paix, la stabilité peut garantir des lendemains meilleurs au sein d’une discipline. En somme, aucune performance ne peut être réalisée dans la discorde. Filles, fils, férus de la petite balle etc. doivent donc parler d’une même voix, regarder dans la même direction afin de doter ce sport (qui a rapporté tant de lauriers à la Côte d’Ivoire) de structures fiables et viables. Nous sommes convaincus qu’avec  l’union sacrée autour de son nouveau président, le handball ivoirien redeviendra irrésistible et accouchera de grandes championnes et de grands champions de la trempe des Namama Fadiga, Mariam Koné, Ahoua Zoromou, Constance Dago, Koudougnon Alice, Séry Tapé Catherine, Koko Philomène, Mambo Elodie (Dames), Akpa Guy, Téhéro Jean, Ouattara Abdoulaye  Koné Philippe… (Hommes).

 Par ailleurs, le président Aboubacar Karaboué, contrairement à son prédécesseur, doit s’employer à doter sa fédération d’une cellule de communication efficace, professionnelle pour mieux vendre l’image de la petite balle ivoirienne, partout. Que ses propos pleins de sagesse se traduisent également dans les faits sur le terrain !

 

Jean-Baptiste BEHI