« Les inégalités salariales hommes/femmes, la faible représentativité des femmes dans les instances de décisions, la méconnaissance des droits de la femme, l'insuffisance du financement des projets des femmes, l'accès à l'éducation et des centres de santé sont autant de raisons pour rappeler qu'il s'agit bien de nos droits que nous devons défendre ce jour-là », a-t-elle soutenu.

Aussi a-t-elle exprimée sa solidarité envers des femmes du réseau. « A toutes les femmes du monde entier et tout particulièrement aux Afipiennes, réinventons de nouveaux modèles de solidarité », a-t-elle conseillé. Avant d'ajouter : « de par notre position, de manière dynamique, impactons la vie de nos congénères. Les femmes du sommet, créez des passerelles avec celles du sol ».

Pour Désirée Djomand, le changement viendra des femmes elles-mêmes. Elles doivent impulser le développement à tous les niveaux et l'incarner véritablement à travers leur engagement professionnel ou associatif.

« Cette journée est l'occasion de sauter le pas et s'engager dans le bénévolat. S'engager pour une cause est bénéfique pour faire bouger les lignes efficacement. Je nous exhorte plus que jamais à nous inscrire au cœur du développement », a-t-elle recommandé.

L'Afip répond à l'invitation de la Fédération des associations des femmes de Kouibly (Fafk), à l'ouest de la Côte d’Ivoire, 600 kilomètres d'Abidjan, regroupant 80 associations. L'objectif de cette rencontre est de promouvoir l'entrepreneuriat féminin dans le monde rural.

Le thème porte sur les opportunités du business pour les femmes du monde rural, l'accès au financement et les avantages de la petite transformation des produits agricoles.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info