Hommage au Président Ouattara : Les « à-côtés » de la journée
Sur le plan de la sécurité
Des centaines d’agents de gendarmerie, police, des militaires ainsi que des civils étaient présents pour non seulement mettre de l’ordre mais surtout assurer la sécurité des populations qui se sont massivement déplacées. L’on pouvait observer des éléments de la police nationale à l’entrée principale aidés par des civils pour fouiller et passer au peigne fin, sacs, poches de toutes les personnes qui veulent avoir accès au site. A l’intérieur également, il était posté d’autres agents (policiers et gendarmes) qui veillaient au grain et surveillaient presque tous les mouvements des participants.
Sur le plan de secours
Outre les forces de défense et de sécurité, l’on avait trois postes de secours médical occupés par des médecins urgentistes et agents de santé pour d’éventuels cas de maladie ou d’incident. « Nous sommes là depuis ce matin (7 heures) pour assister les populations en cas de crise. Nous avons des crises qui se manifestent quand il y a foule, comme l’asthme, l’hypertension artérielle, l'épilepsie », a indiqué Dr Lida Kipré Maxime, de la Csu Meyo de Toulepleu.
Le médecin, chef d’équipe, a fait savoir que leur rôle est de veiller à ce qu’il n’y ait pas de problème majeur au niveau de la population. « Dans les tous les cas, s’il y a une crise, nous sommes prêts, car nous avons l’équipement nécessaire pour faire face. Jusqu’à présent (14 heures), il y a eu 27 cas mineurs. Des cas de céphalées, maux de ventre, vertige. Il n’y a pas eu de cas d’évacuation », a-t-il expliqué.
Selon lui, ils seront là jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne sur le site.
Des commerçants se frottent les mains
La cérémonie d’hommage est également une occasion pour faire des affaires. C’est le cas du maquis dénommé « Champion libre » tenu par Abel Kouassi qui n’est autre que le serveur. En plein travail, il a déclaré que sa recette va certainement tripler. « Ma recette qui s’élevait à 30 voire 40 000 FCfa par jour, surtout les week-ends, va certainement tripler aujourd’hui. Car avec ce monde, nous pourrions fermer le maquis ce soir avec une recette entre 100 et 200 000 FCfa. Nous ne pourrons que dire merci à Dieu. C’est aussi une manière à nous de dire merci au Président Alassane Ouattara. Grâce à qui nous avons ouvert ce maquis. Parce que depuis près de 10 ans, la ville de Guiglo connaît une métamorphose. Notre ville a changé de visage », s’est félicité l’employé de Digbeu Marc.
Mondé Marie Karmelle, tenancière de maquis et aussi vendeuse d'attiéké poisson fumé (Apf) et de poisson braisé, se félicite de cette ferveur dont bénéficie son espace. « Dieu fait grâce aujourd’hui, nous sommes contentes pour ce monde qui a pris d’assaut notre commerce pour manger. Je suis à cette heure (13h 43) à trois cartons de poissons vendus. Pourtant d’habitude, je peine à vendre 1 carton », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que tout ceci est possible grâce à cette cérémonie qu’elle salue. Parce que dira-t-elle, s’ils sont heureux de vivre à Guiglo et d’y exercer un commerce, c’est parce que la ville se développe. Et ce, grâce au Président Alassane Ouattara.
Les maquis d’à-côté bondés de monde
Pendant que les discours se tiennent, certains participants à la fête s’égaient dans les maquis d’à-côté. La nourriture, l’alcool coule en grande quantité accompagné de chants et danses. Le tout dans une ambiance festive à la connotation politique. Car presque toutes ces centaines de personnes assises arborent des tenues aux couleurs du Rhdp.
« Nous sommes venus faire du bruit pour le Président Alassane Ouattara. Au nombre de 81 personnes venues dans deux cars avec nos chefs de villages, nous nous sommes déplacés pour soutenir notre ministre Serey Doh et à travers lui, le Président Alassane Ouattara qui a fait beaucoup pour nous. Grâce à lui, nous avons de l’électricité, de l’eau, des écoles et des centres de santé dans nos villages et villes de la région. Nous venons de Bangolo », a déclaré Judicaël Séhi, président de la génération 80-2000 de la tribu Serey Doh.
Herman Guei, président national de la coordination Agir pour le développement de l’ouest, confortablement assis avec ses « éléments » devisaient autour de bouteilles d’alcool.
« Nous sommes un mouvement de soutien aux actions de développement du Président de la République, Alassane Ouattara. Nous sommes présents pour saluer et rendre hommage au Chef de l’Etat pour ses actions de développement en faveur de nos localités. Quand nous voyons ses actions de développement dans nos villes, nous ne pouvons que lui dire "Assê Président" (merci pour tout Président) et lui demander pardon de rester à la tête de l’Etat. S’il ne veut pas, nous allons lui demander de se présenter en "bri". Il est notre candidat », a lancé Herman Guei.