Développement de la microfinance : Le gouvernement promet un soutien plus accru
Développement de la microfinance : Le gouvernement promet un soutien plus accru
En nette expansion en Côte d’Ivoire, les Systèmes financiers décentralisés (Sfd), beaucoup plus connus sous l’appellation de microfinances, sont devenus un levier important pour augmenter le taux de bancarisation. A l’effet d’accélérer leur développement et, à travers eux, l’inclusion financière, le gouvernement a décidé d’accompagner et de soutenir davantage le secteur de la microfinance, afin de le rendre plus inclusif et plus performant. C’est l’engagement pris par le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Koné, à l’ouverture de la première édition des Journées nationales de la microfinance (Jnm) qu’il présidait, jeudi, à Crrae-Uemoa.
Rappelant les progrès réalisés par les Sfd, Adama Koné a indiqué qu’au 31 décembre 2017, les systèmes financiers décentralisés ont enregistré 1,3 million de clients et 34,2 milliards de FCfa de fonds propres. « L’épargne mobilisée par les microfinances et l’encours de crédit ont été multipliés par quatre. Ils s’établissent respectivement à 306,6 milliards FCfa et 260,4 milliards », a souligné le ministre.
Le thème des Jnm : «Contribution de la microfinance à l’inclusion financière en Côte d’Ivoire », qui sera traité sur deux jours, du 22 au 23 mars, traduit la volonté des organisateurs de l’évènement d’apporter des solutions innovantes et durables à la construction d’un secteur financier inclusif et viable en Côte d’Ivoire. Ce que partage le président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire (Apsfd-CI), Yao Georges Kouassi. La première édition des journées nationales de la microfinance permettra « de projeter les actions à venir pour la poursuite du développement de la microfinance en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
Se félicitant des résultats positifs réalisés par le secteur, Yao Georges Kouassi a mentionné que les indicateurs financiers se sont améliorés. Lesquels démontrent le poids significatif de ces institutions et témoignent du degré de confiance dont elles bénéficient. Toutefois, la majorité des Ivoiriens reste exclue du système financier, avec seulement 16% de la population possédant un compte bancaire et un taux de pénétration de la microfinance qui ne représente que 6%.
David Ya