Abidjan Jazz By Bicici 2018/Lura en concert à Abidjan : Le Cap-Vert déménage à l’Institut français

La pétillante Lura lors de son conert à Abidjan
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Abidjan Jazz By Bicici 2018/Lura en concert à Abidjan : Le Cap-Vert déménage à l’Institut français

Abidjan Jazz By Bicici 2018/Lura en concert à Abidjan : Le Cap-Vert  déménage à l’Institut français

Le festival Abidjan Jazz By Bicici a connu son apothéose, le vendredi 27 avril 2018, à l'Institut français d'Abidjan-Plateau avec le concert de l'artiste portugaise d'origine Cap-Verdienne, la pétillante Lura.

En levée de rideau, l'orchestre de la Bicici, « Bicici voice » composé en majorité d'agents de banque a presté pour tenir le public en haleine, en attendant que Lura s'installe. En tout cas, le public a passé du bon temps avec cet orchestre à travers des  reprises de grands classiques ivoiriens et africains.

Pour le 3ème  et dernier acte qui constitue l’apothéose du Festival Abidjan Jazz By Bicici, les personnes en charge de la programmation ont vu juste. Et pour cause. Lorsqu’ à 21h30 mn Laura monte sur scène, il n’y avait plus de place assise dans la salle de spectacle de l’Institut français d’Abidjan-Plateau. Les retardataires ne pouvaient que se tenir débout jusqu'à la fin du concert.

Après deux titres dont  « D’où je viens » de son dernier album, Lura affirme sa joie d’être à Abidjan pour ce concert. « Je suis très contente d'être à Abidjan. C’est la première fois  que je visite ce beau pays… », s’est-elle réjouie.

Tout au long de sa prestation, et dans la voix de Lura, elle n’a servi que de la gaieté. Lura est décidément un enchantement. Tellement elle a su porter très haut les rythmes populaires du Cap-Vert. Et cela, à travers tous les genres musicaux capverdiens qu’elle a embrassés avant de leur imprimer sa touche personnelle.

C’est ainsi qu’elle a fait déménagé le Cap-Vert à l’Institut français d’Abidjan dans une ambiance festive par moment, à l’occasion de Festival Abidjan By Bicici. La « coladera », dans « No be fala », la riante « Cola sanjon de Romaria », un rythme de fêtes de la Saint-Jean, ou encore le « batuque », « le rythme des femmes, fait de percussions ». C’était l’effervescence à l’Institut  français. Des membres de  la communauté  Capverdienne d’Abidjan, des spectateurs, ne tenant plus sur leurs sièges ont tenu à partager la scène avec Lura.

En égrenant ses titres, l'on s'aperçoit que la thématique de la diva Lura s’est articulée autour de l’histoire de son pays, de l’Afrique, des choses de la vie, des relations humaines… pour le grand bonheur du public abidjanais qui semble l’avoir adopté, à s’en tenir au standing ovation à la fin de sa prestation.

Née en 1975 à Lisbonne, Lura débute sa carrière à 17 ans. Elle  a collaboré avec de grosses pointures comme  la star angolaise Bonga, Tito Paris et la grande Cesaria Evora.

Notons qu’à cette occasion, le directeur général de la Bicici, Jean-Louis Menann-Kouamé a indiqué que sa banque continuera de s'engager dans la promotion du Jazz. Aussi a-t-il salué d'autres initiatives de ce genre comme l'Emoi du Jazz et Abi Jazz.

Salif D. CHEICKNA

salifou.dabou@fratmat.info