Ancienne gloire du football ivoirien: Béda Béda Théophile en difficultés à Agbangnansou
Esseulé et en proie à d’énormes difficultés, celui qui fut l’artisan de la remontée du Sporting club de Gagnoa en Ligue1 en 1994, vit dans ce village, dans un total anonymat puisque sans le moindre téléphone pour communiquer avec l’extérieur.
L’information émanant de Brahima Ouattara a été relayée par M. Bolou Laigret Titillo, président de l’Association des anciennes gloires du football ivoirien de la commune de Yopougon, membre de l’Aafy.
Dans un tweet en date du mardi 7 août 2018, le président de l’Aafy a lancé un appel: «Béda Béda a besoin de notre soutien. On l’a localisé et on sait qu’il est désormais dans un village à Bouaké. Il n’est pas vraiment au mieux de sa forme physiquement et financièrement. N’oublions pas qu’il a été une figure de proue du football ivoirien et notamment, un véritable ambassadeur ivoirien au Burkina Faso du temps où il évoluait au Racing club de Bobo-Dioulasso. Il faut le sortir de cette impasse».
Pour rappel, après l’Asec Mimosas et le Sporting club de Gagnoa, Béda Béda Théophile avait déposé ses valises au Racing club de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). Avec Zongo Mamadou alias ‘’Bébéto’’, ils avaient donné une fière allure à ce club.
A en croire certains spécialistes de la chose footballistique burkinabè, l’Ivoirien, entre les périodes de 1994 à 1997, a été, sans nul doute, le joueur le plus spectaculaire du championnat du Faso. Outre les capacités qu’il avait à sceller le sort d’un match à lui tout seul, il a donné, grâce à sa créativité footballistique, des envies à des jeunes qui sont actuellement de grands professionnels.
Béda Béda Théophile, de sa position de neuf et demi, dans le couloir gauche ou droit, a toujours été un poison permanent pour toutes les équipes. Il avait cette capacité d’éliminer ses adversaires par ses dribbles courts, ses accélérations brutales…
Vivement que les autorités du football ivoirien se penchent sur le sort de ce footballeur émérite afin d’éviter le pire pendant qu’il est encore temps.
A. Z.
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