La case des mots: Overdose politique !
On glose, on explose, même si on ne propose pas grand-chose de grandiose pour une métamorphose.
La chose politique devient une phagocytose. Les proses se juxtaposent, se superposent et s’opposent souvent sans pause. Des virtuoses souffriraient d’une bilharziose verbale à plus ou moins petite dose. Sous forte dose, ils passent à la névrose et nous exposent à leurs hypnoses.
Cette biocénose où on s’arrose, on s’oppose et s’impose, crée la sclérose. Apothéose de l’overdose, les élections culminent toutes les psychoses. On compose, on recompose, on décompose et on transpose.
Puis on implose entre virtuoses que rien n’oppose, en dehors de la surdose. S’ils posent en symbiose dans une enceinte close, c’est pour une rare pause. S’ils apposent leurs signatures sur une clause, c’est pour leur propre cause.
Chose grandiose, la politique devient source d’ankylose, de nécrose. Une remise en cause s’impose afin qu’éclose un esprit d’osmose qui ose aller à la symbiose et qui œuvre à la cause de sortir de cette sinistrose qui nous indispose.
Benoît HILI