« Les journées africaines de l’écologie s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle politique du développement durable axée sur la transition écologique, avec l'élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde,  la promotion d’une agriculture durable prenant en compte la lutte contre les changements climatiques et leurs effets ».

Ces propos sont du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka. Qui lançait, le 11 janvier, à l’espace Latrille events des Deux Plateaux-Cocody, la 2^e édition des Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques (Jfac) 2019. Il avait à ses côtés le ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba et l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.

Ces assises organisées par le Réseau des experts africains pour l’écologie africaine (Refacc) se tiendront du 18 au 22 mars, à Abidjan, autour du thème : « Comment maîtriser et réussir les transitions énergétiques et écologiques dans nos pays d’Afrique de l’Ouest ? »

A l’occasion de cette cérémonie de lancement, le Pr Joseph Séka Séka a dit sa satisfaction de voir un tel évènement se tenir dans la capitale économique ivoirienne. D’autant plus que, poursuivra-t-il, il offre à l’ensemble des acteurs de l’écologie une excellente plateforme de rencontres et de partage d’expériences en vue d’une prise de conscience et de l'accroissement des actions citoyennes de vulgarisation des bonnes pratiques et technologies écologiques. « Une brillante initiative africaine qui, j'en suis sûr, va apporter un peu d'oxygène à la lutte contre le changement climatique en Afrique », s’est réjoui le ministre.

Dans la foulée, l’émissaire du gouvernement a fait savoir que la  Côte d’Ivoire a affiché ses ambitions en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable au niveau national, à travers l’amélioration de sa gouvernance climatique et environnementale fondée notamment sur la Contribution nationale déterminée (Ndc).

Il a  saisi l’occasion pour inviter les organisateurs à s’inscrire dans cette ambition qui, selon lui, marque un nouveau départ vers une véritable transition énergétique. Avant son intervention, Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement, a relevé la pertinence du thème de cette édition.

« Il traduit une problématique majeure à laquelle tous les pays doivent faire face. C’est la raison pour laquelle le ministère chargé de conduire notre pays à l’émergence ne pourrait être en marge de cette importante activité », a-t-elle laissé entendre. Plusieurs panels, conférences et ateliers seront au menu ces journées qui attendent plus de 6 000 participants.

EMELINE PEHE AMANGOUA