L'éditorial d'Adama Koné : Woubi, you !

L'éditorial d'Adama Koné : Woubi, you !

Le 16/09/24 à 11:29
modifié 25/09/24 à 11:16
Cette plaisanterie du vaillant peuple Sénoufo du Nord du pays à l’égard de son « petit » allié Gouro, du Centre-Ouest détend, en cette période de dépenses scolaires. « Chers frères Gouro, on a accepté les Tra-Bi, les Goré-Bi, les Irié-Bi, les Ouga-Bi... Mais les Wou-Bi », jamais ! Dans la nuit du samedi 14 à hier dimanche 15 septembre, il en a été également question lors de la célébration de la naissance du prophète Mahomet, paix et salut sur lui.

Woubi n’est pas un nom Gouro. Quand on tape, ce mot sur les moteurs de recherches, on peut lire qu’il signifie en Côte d’Ivoire la communauté Lgbt ou homosexuelle. Plus précisément un homme qui joue le rôle de la femme dans un couple d’homosexuels. C’est l’actualité dans la société ivoirienne.

Sur les réseaux sociaux, des témoignages, des vidéos sur la « guerre » contre ces pratiquants, sont courants. La question s’est invitée dans la commémoration de la date de naissance du prophète Mahomet, paix et salut sur lui, dans la nuit du 14 septembre, à la mosquée de la Riviera, à Abidjan.

Cérémonie à laquelle, le Président de la République a pris part.

Dans son message, le porte-parole du Chef de l’État de la circonstance, le général Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a donné la position du gouvernement ivoirien sur le phénomène. On dirait qu’il a tranché.

En substance, l’État de Côte d’Ivoire n’encourage nullement cette pratique sexuelle. Rappelant au besoin que cette décision est soutenue par le code du mariage qui dit bien que ce contrat ne peut intervenir entre deux personnes de mêmes sexes.

À la fin du dernier Conseil des ministres, le porte-parole adjoint du gouvernement, Mamadou Touré, a abondé dans le même sens. Ce qu’il faut remarquer, c’est que la dernière mise au point intervient lors d’un évènement particulier : la nuit du Maoulid. Cela est très significatif.

En effet, c’est la nuit de la nativité islamique : la naissance du prophète Mahomet, paix et salut sur lui. Mahomet est né d’un père et d’une mère. Il est le fils d’Abdoullah ibn Abdoul Moutalib et d’Alima bint Wahab. À l’âge de 6 ans le prophète est totalement orphelin.

Son grand-père paternel, Abdal-Moutalib, prend le relais et se charge alors de son éducation. Quand il devient adulte, il est engagé comme commerçant par une riche veuve. Elle se prénomme Khadija. Cette dernière deviendra par la suite, sa première épouse.

En 610, il est visité par l’ange Gabriel dans la grotte de Hira. Il y reçoit l’onction de lire la première sourate révélée du Saint Coran (Iqra). Arrêtons-nous là. En dehors de sa naissance, fruit d’un couple, homme et femme, il a lui-même été marié à une femme.

C’est toute la spiritualité de l’existence humaine. En créant la terre et en la peuplant, le Seigneur s’est voulu complet. Tout comme les laboratoires pharmaceutiques, Dieu a accompagné sa création d’un mode d’emploi, d’une sorte de posologie. Dans le fonctionnement de ses créatures, il est question que l’homme ait pour conjointe, une femme. Dieu a créé la dualité en tout.

La terre et le ciel. Le nord et le sud. Le bien et le mal. Le beau et le laid. L’avant et l’arrière. Tout cela marque la coexistence de deux éléments de nature différente. Et comme l’aimant, les deux pôles de natures différentes s’attirent. C’est une loi de la nature.

Dans le cas qui nous préoccupe, « L’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à une femme », disent les écritures saintes.

Malheureusement, c’est cet équilibre divin que transgressent les homosexuels. Et comme le mode d’emploi pour un médicament, si les prescriptions ne sont pas respectées, il ne faut pas s’attendre à un traitement efficace. Il ne faut donc pas s’attendre à une société d’équilibre, si nous établissons des relations contre natures.

La preuve est que l’homosexualité est forcément stérile. Deux hommes de même sexe ne peuvent donner naissance à une vie. L’homme est allé trop loin dans sa recherche de plaisir. Il a fabriqué une liaison, que même les animaux, qui n’ont pas la faculté de réflexion, n’ont pas développée.

C’est une défiance de la nature. C’est un déséquilibre des lois naturelles qui fondent l’humanité. Il faut bien comprendre le gouvernement, quand il parle d’arrêt de violences. Ce n’est pas une autorisation à ces pratiques. Mais tout simplement un rappel au respect de la dignité humaine. Pas plus.

Tout comme il faut respecter tout être vivant, humain comme végétal ou animal. D’ailleurs pour préserver les espèces animales, il y a le repos biologique pour les ressources halieutiques ou la fermeture de la chasse pour le gibier. On peut citer également la lutte contre la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre.

Seulement que là, la protection n’est pas synonyme d’encouragement de cette déviation sexuelle, encore moins un billet à sa prolifération. Il s’agit purement et simplement de la considération de l’être humain tel que conçu par le Tout-Puissant. Que cette nativité, célébrée il y a deux jours, apporte le discernement dans les esprits et le retour aux normes naturelles de l’humanité. Amin !


Le 16/09/24 à 11:29
modifié 25/09/24 à 11:16