Lutte contre le terrorisme: Ivoiriens et Burkinabè invités à se serrer les coudes
La cérémonie qui s’est tenue au terrain Inch’Allah de Koumassi, a enregistré une présence massive de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire et précisément, à Koumassi. Plusieurs jeunes ivoiriens, notamment des étudiants de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) y ont également pris part.
A l’occasion, le directeur de cabinet du Président Roch Marc Christian Kaboré a appelé à la mutualisation des forces entre les pays de la sous-région et singulièrement entre les populations burkinabè et ivoiriennes pour faire face au terrorisme. « La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui ne sont en réalité qu’un même peuple, doivent se serrer les coudes pour venir à bout du terrorisme… Personne n’est à l’abri. Faisons donc en sorte que le Burkina Faso ne tombe pas aux mains des terroristes », a-t-il lancé.
Tout en saluant l’initiative de cette caravane qui, selon lui, est une excellente chose, puisqu’elle contribue à la remobilisation des populations pour cette cause noble qu’est la lutte contre ce mal.
Quant au président du comité exécutif de la caravane, Désiré Yaméogo, il a rappelé le but de cette caravane dénommée « Roch merci et Soutien aux Fds ». A savoir, apporter le soutien des Burkinabè de la diaspora et particulièrement ceux vivant en Côte d’Ivoire, au Président et à l’armée burkinabè. « Nous devons soutenir nos Fds. Je demande à tous les Burkinabè de s’unir autour de l’intérêt supérieur de la nation. Tout n’est pas forcément politique. Nous devons nous battre pour laisser à nos enfants, un Burkina Faso en paix, un pays où il règne la cohésion et l’entente », a-t-il insisté.
Dans la même veine, le porte-parole de l’Union des chefs burkinabè de Côte d’Ivoire, Zerbo Souleymane, a indiqué que les chefs burkinabè ne souhaitent que la paix, la réconciliation et le développement dans leur pays. Il a aussi exprimé sa reconnaissance aux populations ivoiriennes pour leur hospitalité.
A la tête d’une forte délégation, Fulgence Assi, secrétaire général de la Fesci, a aussi exprimé le soutien de la jeunesse ivoirienne et notamment, des étudiants ivoiriens, à leurs frères burkinabè. « Nous les jeunes ivoiriens avons décidé de nous mobiliser aux côtés de nos frères burkinabè pour combattre ensemble ce mal qu’est le terrorisme. Le peuple burkinabè peut compter sur nous », a-t-il affirmé.
CASIMIR DJEZOU