Sa présidente, Estelle Kouakan, au cours de la rencontre avec la presse à la Riviéra Palmeraie a dit avoir créé cette Ong pour dénoncer et combattre cette « vieille pratique qu’est le harcèlement sexuel qui stresse, étouffe et empêche la femme d’exprimer son potentiel ».

Pour mener à bien cette mission, elle a dit miser sur la sensibilisation dans les collèges, lycées et universités pour instruire les jeunes filles sur leurs droits et les actions à engager si d’aventures elles sont victimes de harcèlement. « Il y a de nombreuses filles qui souffrent en silence. Nous voulons être une oreille attentive aux cris de cœur de ces malheureuses qui dépriment sous le poids de cette pratique intolérable », a-t-elle expliqué.

Estelle Kouakan a confié que durant ses années collèges, elle a été beaucoup harcelée au point d’avoir abandonné les études. C’est pour justement éviter que d’autres jeunes, à l’en croire, subissent le même sort qu’elle que cet Ong est née.

Jacques Aka, le secrétaire général de cette structure de défense de l’intérêt des jeunes filles a informé que leur ambition est non seulement de lutter contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire, mais aussi de faire la promotion de la femme. « Notre intention est de mener des actions dans des écoles à travers des clubs ‘’ Eva Liberty’’ . Nous devons agir par la sensibilisation. La répression étant l’affaire de l’Etat », a-t-il fait savoir.

Jacques Aka a invité la gent féminine à ne pas se sous estimer et à prendre conscience de ces valeurs et de ses compétences dans la société ivoirienne.

KANATÉ MAMADOU