Accès au droit et à la justice: L’Association des femmes juristes se dote d’un plan stratégique 2020-2024
Faire de l’accès au droit et à la justice une réalité en Côte d’Ivoire. Telle est la vision de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire qui a tenu, le samedi 10 août, dans un réceptif hôtelier à Angré (Cocody), son assemblée générale extraordinaire. La première de l’année, après l’assemblée générale de rentrée du 16 février dernier.
« Nous sommes réunies pour examiner des questions importantes autour des statuts, du règlement intérieur de notre association et du plan stratégique », a dit la présidente du Conseil d’administration de l’Afjci, Me Simone Assa-Akoh.
Adopté par les participantes, le dernier point (le plan stratégique) s’articule autour de cinq axes, à savoir : renforcement de la gouvernance et du leadership, contribution à l’amélioration de l’accès au droit et à la justice des personnes vulnérables, amélioration du dispositif opérationnel et technique de l’Afjci, renforcement des activités de formation et de développement de l’employabilité des femmes et des jeunes juristes et contribution à la promotion de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la cohésion sociale.
Ce plan stratégique présenté par Mme Agathe Blanc Kamissoko a plusieurs objectifs spécifiques.
On peut noter, pêle-mêle : renforcer les relations entre l’Afjci et les autres acteurs nationaux et internationaux de la lutte pour les droits de la famille, de la femme et de l’enfant ; contribuer à la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision ; consolider la cohésion sociale en Côte d’Ivoire dans le processus de justice transitionnelle ; œuvrer pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire et lutter contre la corruption. Il s’agira, relativement au dernier objectif, d’éduquer les populations sur les principes civiques, démocratiques et de bonne gouvernance.
Selon la présidente, Me Simone Assa-Akoh, «la place qu’occupe l’Afjci dans la société civile, en tant qu’organisation de référence, nous oblige à la doter d’organes de gouvernance forts pour maintenir la confiance des autorités et des partenaires ».
Emmanuel Kouassi