Conseil de sécurité de l’Onu: Le besoin d’avoir une unité d’action

Conseil de sécurité de l’Onu: Le besoin d’avoir une unité d’action

Près du quart des 121 pays contributeurs en troupes aux Opérations de maintien de paix (Omp) de l’Onu sont issus de l’espace francophone.

Et 19 parmi ceux-ci, dont la Côte d’Ivoire, figurent dans le top 50 des plus grands contributeurs. Les chiffres semblent parler en faveur de l’espace francophone. Reste pour lui de savoir unir ses voix pour emprunter la même voie à chaque fois.

En effet, pour le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, il importe que ces nations francophones dans le système onusien aient une unité d’action, notamment au niveau des Omp.

Surtout que la moitié de ces opérations se déroulent dans l’espace francophone. Marcel Amon Tanoh estime capital aussi que l’espace francophone soit en ce moment solidaire sur deux projets de réforme en cours à l’Onu.

L’un porté par l’Union africaine et par le groupe A3 (les trois pays membres non permanents du Conseil de sécurité) porte sur le financement des Omp au cas par cas. L’autre a trait à la réforme « Action for peace » initiée par le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres.

Ce texte vise à adapter par endroits l’organisation mondiale vieille de 74 ans.

Benoit HILI