Tennis: La fédération compte ses lauriers
Selon le dernier rapport communiqué hier par la Fédération ivoirienne de tennis (Fit), la flamme est loin de s’éteindre. Rien que pour le mois de septembre qui vient de s’écouler, la Fit a enregistré 6 médailles dont 3 d’or, 2 d’argent et 1 de bronze. Des œuvres de la sélection nationale des juniors qui a multiplié les compétitions internationales en septembre.
Au circuit international juniors de Cap Town, en Afrique du Sud (16 au 22 septembre), Eliakim Coulibaly, champion d’Afrique, s’est imposé en finale du double. Invité par la Fédération internationale de tennis (Itf) avec le soutien financier du Fonds du Grand shelem, l’Ivoirien, qui n’a pas eu la tâche facile, a réussi à glaner le précieux métal au Circuit de Cap Town du 16 au 22 septembre. Il était associé à Pierre Malan pour battre le duo Arthur Cazaux-Terence Atmane (6-4, 6-7(6) [11-9]).
Avant l’exploit d’Eliakim Coulibaly, les Ivoiriens étaient au Circuit international de Lomé, au Togo, où Yohann Myko Kouamé s’est adjugé la médaille d’or en simple hommes. Le jeune ivoirien a balayé le Tchèque Mathias Musil (6/4, 6/4) en finale de la deuxième partie du circuit. Ouattara Nafirolo Souleymane et Daniel Goudjinou, eux, ont décroché l’or en double devant le duo formé par un Sénégalais et un Portugais (3-6 6-3 [11-9]).
Au cours de la première partie de ce Circuit, Bohoussou Lili-Belle Minet est allée décrocher une médaille d’argent avec Carmine Becoude face à Eloundou et Clervie N’Gounoue (3-6 1-6). Ouattara Nafirolo Souleymane a remporté la médaille de bronze, après sa victoire pour la 3e place sur le Nigérian Philips Bayomi (6-3 4-0) par abandon de ce dernier.
Juste après cette étape, Yohann Myko Kouamé et Charles Kodjo sont passés à côté de leur finale en double contre le duo béninois Sylvestre Monou-Arnaud Sewanou (4-6 ; 4 -6). Ce qui leur a valu de rentrer au pays avec une autre médaille d’argent.
L’année dernière, ce sont autant de médailles que les tennismen ont glanées au niveau international. Ce qui conforte le président de la fédération, Me N’Goan Georges, et son Conseil d’administration que leur bataille pour permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place dans le gotha continental, voire dans le monde porte ses fruits. « Et puis, il n’y a pas que la compétition, nous mettons également l’accent sur la formation des cadres de notre discipline », confie Ouattara Souleymane, Dg de la fédération, qui nous apprend que dans le cadre des bonnes relations de collaboration entre la Fit et la fédération tunisienne de tennis, trois arbitres internationaux ivoiriens ont participé, en qualité d’arbitres de chaise, à plusieurs tournois internationaux en Tunisie.
PAUL BAGNINI