Pratiques agroforestières à Sokoura: La Banque mondiale effectue une visite de terrain dans l’agro-forêt de Scio
Une délégation de la Banque mondiale, dirigée par son Responsable pays, Tony Verheijen, s’est rendue le 12 septembre 2024, dans l’agro-forêt de Scio, située à Sokoura, dans la sous-préfecture de Kaadé, département de Guiglo, mentionne un communiqué transmis à fratmat.info.
Cette visite visait à évaluer les actions de préservation et de réhabilitation menées dans cette agro-forêt, tout en échangeant avec les communautés locales sur les pratiques agroforestières et les Activités génératrices de revenu (Agr) liées à la gestion durable des ressources forestières.
Accompagnée de la coordonnatrice de l’Unité de coordination du projet d’investissement forestier phase 2 (Ucp-Pif2), Thérèse Abé-Koffi, ainsi que des représentants de la Sodefor, de l’Oipr et de Care International, la délégation a assisté à des présentations sur les réalisations des différents partenaires du projet. Ce, avant de visiter des parcelles agroforestières, notamment de cacao.
Depuis le lancement de sa seconde phase en 2022, le Pif2 intervient dans plusieurs zones forestières dégradées, dont l’agro-forêt de Scio. Après les visites, la délégation a échangé avec les chefs de village et les communautés environnantes. Les chefs de village ont accueilli favorablement les initiatives de reboisement et de conservation proposées.
Engagements réaffirmés
Cette visite marque une étape clé dans la mise en œuvre des Plans d’aménagement participatif des forêts classées (Papf Fc3). Le recensement en préparation des chefs d’exploitation dans les agro-forêts de Scio, des Rapides Grah et de la Haute Dodo sera déterminant pour la signature des contrats agroforestiers visant à réhabiliter ces zones.
La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien réaffirment leur engagement en faveur d’une gestion durable des forêts, condition essentielle à la préservation de l’environnement et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales.
Pour rappel, depuis le début du 20ᵉ siècle, la Côte d'Ivoire a perdu environ 90 % de sa superficie forestière, passant de 16 millions d'hectares dans les années 1960 à 3,5 millions d'hectares en 2015 (Bnetd, 2015).
Face à cette situation alarmante, le gouvernement a mis en place la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (Spref 2018) pour renforcer la gestion durable de ses ressources forestières.
Le Projet d’investissement forestier (Pif), financé par la Banque mondiale, est l’un des piliers de cette initiative. La première phase de cette initiative a été lancée en 2018 et a pris fin en 2023.
Accompagnée de la coordonnatrice de l’Unité de coordination du projet d’investissement forestier phase 2 (Ucp-Pif2), Thérèse Abé-Koffi, ainsi que des représentants de la Sodefor, de l’Oipr et de Care International, la délégation a assisté à des présentations sur les réalisations des différents partenaires du projet. Ce, avant de visiter des parcelles agroforestières, notamment de cacao.
Depuis le lancement de sa seconde phase en 2022, le Pif2 intervient dans plusieurs zones forestières dégradées, dont l’agro-forêt de Scio. Après les visites, la délégation a échangé avec les chefs de village et les communautés environnantes. Les chefs de village ont accueilli favorablement les initiatives de reboisement et de conservation proposées.
Engagements réaffirmés
Cette visite marque une étape clé dans la mise en œuvre des Plans d’aménagement participatif des forêts classées (Papf Fc3). Le recensement en préparation des chefs d’exploitation dans les agro-forêts de Scio, des Rapides Grah et de la Haute Dodo sera déterminant pour la signature des contrats agroforestiers visant à réhabiliter ces zones.
La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien réaffirment leur engagement en faveur d’une gestion durable des forêts, condition essentielle à la préservation de l’environnement et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales.
Pour rappel, depuis le début du 20ᵉ siècle, la Côte d'Ivoire a perdu environ 90 % de sa superficie forestière, passant de 16 millions d'hectares dans les années 1960 à 3,5 millions d'hectares en 2015 (Bnetd, 2015).
Face à cette situation alarmante, le gouvernement a mis en place la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (Spref 2018) pour renforcer la gestion durable de ses ressources forestières.
Le Projet d’investissement forestier (Pif), financé par la Banque mondiale, est l’un des piliers de cette initiative. La première phase de cette initiative a été lancée en 2018 et a pris fin en 2023.