Didiga festival : Une deuxième édition chargée de promesses
Didiga festival : Une deuxième édition chargée de promesses
En prélude à la deuxième édition de la rencontre pluriculturelle prévue du 23 au 25 mars prochain à Yacolidabouo (Soubré), un lancement se tient le 20 février à 17h, au Centre national de recherche de tradition orale (ex Grto) de Cocody-Danga.
La première édition du Didiga festival, grands moments d’expressions culturelles par le chant et parole a eu lieu avec succès les 17 et 18 au 19 mars à Yacolidabouo sous la présidence et en présence du Ministre Alain Donwahi. A un mois de la deuxième édition qui réserve bien des moments de haut intérêt culturel, le lancement se tient le 20 février à 17 au centre national de recherche de tradition orale.
Il s’agira pour les organisateurs de dévoiler le contenu de cette édition et les éventuelles innovations. On note que le Didiga festival est la poursuite du travail culturel et artistique entamé par le professeur Zadi Zaourou et de la pensée de développement de proximité instauré par le président Marcel Zadi Kessy.
L’objectif est de rassembler les jeunes de la région de la Nawa et davantage, en mettant en avant la poésie du pays bété, levier de la remise au travail. Les arts attendus sont le Tohourou de Ble Wanguy, Tapé Oré Félix ; la poésie au travers des artistes comme Gobe Blè. Mais le festival est ouvert aux autres peuples. C’est ce qui justifie l’engagement et la participation effective de l’immense et médiatisé groupe Magic system, invité spécial.
Ce dernier groupe décomplexé qui sait trainer sa silhouette dans toutes les contrés du monde, offrira un spectacle et expliquera aux plus jeunes le modèle de réussite qu’il représente. Magic system sera à Yacoli trois jours durant. L’an dernier c’est Espoir 2000 qui reconnaissait par le truchement Pat Sako, d’origine abbey : « C’est un retour aux sources, la musique zouglou que nous pratiquons prend racine en pays bété ». Sont annoncés aussi les mythiques groupes Zekeligba et Anninka basé respectivement à Gagnoa et en Corée.
Un volet conte est prévu. Le premier jour, la nuit du conte sera l’occasion de revivre avec Obin Manféi, conteur et musicien ivoirien qui aura su défricher en faveur l’éclosion de cet art. Avec lui, Thérèse Yao (Ma famille) et bien d’autres conteurs qui vont distiller au public des valeurs, des vertus car le conte est une sorte d’initiation.
L’art culinaire sera ay rendez-vous avec ce qui est convenu d’appeler le banquet bété et qui permettra de découvrir les mets (Tikiti, Siako, Yroyoko…) présentés dans d’excellentes conditions d’hygiène. Le volet scientifique n’est pas négligé par une communication du professeur Séry Bailly, véritable conscience morale qui permettra de déboucher sur un débat enrichi par le professeur Zigui Kolea, Asalfo et l’auditoire. Présente l’an dernier la ville jumelle de Parme, (Italie) est attendue. Avec Fraternité-matin comme partenaire, le Didiga festival s’annonce comme un grand moment d’ouverture en perspective dont les détails seront mis à portée de connaissance le 20 février prochain.
ALEX KIPRE