Des délégués composés des actionnaires, des membres du conseil d’administration, des directeurs généraux et autres acteurs de Ecobank transnational incorporated (Eti), la banque panafricaine implantée dans 36 pays de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est, avec des bureaux internationaux à Paris, Londres, Dubaï et Pékin, se sont donné rendez-vous à Lomé.

Ce, pour discuter de l’avenir du groupe et prendre d’importantes décisions en vue de conforter son leadership. À l’ordre du jour, d’importants points comme l’approbation des comptes financiers, l’affectation des résultats d’exploitation, le renouvellement du mandat des administrateurs, la ratification de la cooptation des administrateurs, le renouvellement des mandats des commissaires aux comptes.

Pour rappel, à l’issue de la 28^e assemblée générale ordinaire, Eti avait déclaré un dividende de 48,2 millions de dollars américains (soit plus de 24,1 milliards de FCfa) au profit de ses actionnaires. Mais la banque n’a pu distribuer ce dividende en raison des résultats peu satisfaisants enregistrés par le groupe en 2016. « La banque ne peut pas donner de garanties pour le versement de dividendes en raison de la fragilité de la situation économique. Toutefois, je rassure que le groupe travaille pour le rétablissement des choses (…). C’est notre défi », laissait entendre le président du conseil d’administration, Emmanuel Ikazoboh, à l’issue de la 29^e assemblée générale.

En effet, au 31 décembre 2016, la banque affichait un résultat net déficitaire de 80,77 millions de dollars, (l’équivalent de 40,3 milliards de FCfa). Une tendance similaire pour le bilan total qui s’établit à 20 milliards de dollars (soit 12 542 milliards de FCfa), en baisse de 12% par rapport à la même période l’année précédente.

EMELINE PEHE AMANGOUA

Envoyée spéciale à Lomé